mardi 8 septembre 2009

Décès de Louis-Albert ZBINDEN

20min.ch, 8/9/2009 : L'écrivain et journaliste neuchâtelois Louis-Albert Zbinden s'est éteint à Paris à l'âge de 86 ans. Après des études à Genève, il a travaillé à la Radio suisse romande (RSR) dès 1947. Ce dramaturge et poète a signé plusieurs romans ainsi que des nouvelles. Le décès a été annoncé par le «Quotidien jurassien» dans son édition de mardi. Se qualifiant de Jurassien neuchâtelois, Louis- Albert Zbinden fut correspondant à Paris de plusieurs organes de presse. 

Il a réalisé pour la RSR maintes émissions littéraires, en particulier avec l'écrivain Louis-Ferdinand Céline. Ses auditeurs appréciaient beaucoup ses chroniques «Le regard et la parole» diffusées de 1977 et 1986, le samedi matin. Il y commentait avec verve des faits d'actualité.

Il laisse une vingtaine d'ouvrages. Ce sont par exemple le recueil de poésie «Les yeux ouverts» paru en 1956, les romans «L'emposieu» (1981), «L'orgue de Barbarie» (1988) et «Le Pollen de Satan» (1992) ainsi que des nouvelles réunies sous le titre «Marie Casamance, suite jurassienne» en 1995. Atteint dans sa santé depuis quelques années, Louis-Albert Zbinden était très affecté depuis quelques mois par le décès de sa troisième épouse, indique le journal. Il sera enterré à Paris.



2 commentaires:

  1. Christian Lacombe25 janvier 2011 à 17:38

    J'apprends, aujourd'hui, la mort de Louis-Albert Zbinden que je ne connaissais que par l'entretien - passionnant - qu'il a eu avec Louis-Ferdinand Céline en 1957.
    Et je tiens, ici, à saluer sa mémoire.

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  2. Marc-Henri Honegger17 avril 2017 à 23:21

    Votre commentaire, Monsieur, est on ne peut plus pertinent. J'ai très bien connu, à Paris, Louis-Albert, du temps de de sa seconde femme, Jacqueline; ils venaient souvent aux diners que ma mère y donnait. Je n'ai en revanche pas pu rencontrer L-FC que - comme mon père - j'admire beaucoup.

    Depuis l'écoute mille fois répétée du trente-trois tours qu'"Alberto" lui avait offert, jusqu'à la lecture de la transcription de l'entretien dans l'Album "Céline" de La Pléiade en passant par la version CD, je pense être capable d'en reconstituer de mémoire les moindres intonations et jusqu'à l'intéressant phrasé du Docteur Destouches (précaution utile par ces temps sur lesquels "Farenheit 451" s'efforce de peser en "maître-censeur"). Je pense que toutes les clefs de L-FC s'y trouvent et je conseille à tous ceux qui voudraient pouvoir lire Céline correctement de l'étudier avec attention. NB la pique finale "Je n'ai pas besoin d'essayer" - prétendait mon père - était une gentille remise en place de L-AZ pour sa question finale... quelque peu risquée "Et vous, Céline vous avez essayé d'être léger?"
    Pour la petit histoire, L-AZ avait aussi interviewé Pierre Closterman - dont "Le Grand Cirque" faisait évidemment rêver le collégien que j'étais alors - il avait sur ce dernier des pensées mitigées.

    Bien cordialement vôtre - Marc-Henri Honegger

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