A lire sur L'ombre de Louis-Ferdinand Céline :
>>> En barbarie : La haine est la conséquence naturelle du mensonge et son outil de propagande privilégié; la haine, moteur de l’histoire et, de part et d’autre, la nécessaire justification des massacres à répétitions qui marquent «l’évolution» humaine. Et pourtant, c’est que nous en cherchons des raisons à toutes ces horreurs depuis tant de millénaires qu’on s’entretue pour un bout de clôture ou de magnifiques et grandes idées à propager de gré ou de force. Il faut bien le constater, cette situation persiste, depuis que l’homme colonise la planète, comme si elle était sienne. S’il en a le temps, lorsqu’il colonisera le système solaire et sa périphérie, il poursuivra sa mission civilisatrice. Suite...
>>> Du côté de chez la mère Henrouille : Affirmer que «Voyage au bout de la nuit» est un livre d’un pessimisme achevé est, certes, une évidence galvaudée depuis la sortie du roman en 1932. Il s’agit d’une certitude dont à peu près personne ne ressent le besoin de contester. La question a été retournée dans tous les sens et, Céline lui-même, fut rapidement catégorisé de la même manière. Suite...
>>> Devenir célinien : C’est déjà délicat d’avouer son admiration et sa préférence pour un tel homme, placé en annexe du panthéon des «grands écrivains». Il est préférable de prononcer son nom du bout des lèvres, tout en s’excusant de cette mauvaise initiative à vouloir sortir des habitudes littéraires. Oser le défendre et propager qu’il est le plus grand de tous et, dans la minute, la pureté de nos intentions et de nos bonnes mœurs est sérieusement examinée, sans parler d’orientations politiques assurément suspectes. Pire encore, c’est entériner avec Céline, ce profond dégoût de l’homme. Suite...
>>> En barbarie : La haine est la conséquence naturelle du mensonge et son outil de propagande privilégié; la haine, moteur de l’histoire et, de part et d’autre, la nécessaire justification des massacres à répétitions qui marquent «l’évolution» humaine. Et pourtant, c’est que nous en cherchons des raisons à toutes ces horreurs depuis tant de millénaires qu’on s’entretue pour un bout de clôture ou de magnifiques et grandes idées à propager de gré ou de force. Il faut bien le constater, cette situation persiste, depuis que l’homme colonise la planète, comme si elle était sienne. S’il en a le temps, lorsqu’il colonisera le système solaire et sa périphérie, il poursuivra sa mission civilisatrice. Suite...
>>> Du côté de chez la mère Henrouille : Affirmer que «Voyage au bout de la nuit» est un livre d’un pessimisme achevé est, certes, une évidence galvaudée depuis la sortie du roman en 1932. Il s’agit d’une certitude dont à peu près personne ne ressent le besoin de contester. La question a été retournée dans tous les sens et, Céline lui-même, fut rapidement catégorisé de la même manière. Suite...
>>> Devenir célinien : C’est déjà délicat d’avouer son admiration et sa préférence pour un tel homme, placé en annexe du panthéon des «grands écrivains». Il est préférable de prononcer son nom du bout des lèvres, tout en s’excusant de cette mauvaise initiative à vouloir sortir des habitudes littéraires. Oser le défendre et propager qu’il est le plus grand de tous et, dans la minute, la pureté de nos intentions et de nos bonnes mœurs est sérieusement examinée, sans parler d’orientations politiques assurément suspectes. Pire encore, c’est entériner avec Céline, ce profond dégoût de l’homme. Suite...
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