Consternant ? Cela dépend sans doute de ce qu'on en attend ou y cherche. N'étant pas amateur de romans policiers, mis à part les San Antonio de ma jeunesse, je ne peux juger ce livre sur ce plan là. Amateur de Céline, ce livre ne m'apprend rien sur Céline. Mais le but de l'auteur n'était pas, à l'évidence, de nous apprendre des choses sur Céline. Peut-être sur les "céliniens", la "célinie", et il y réussit à certains endroits, d'une manière plaisante, sans méchanceté. L'intérêt de ce livre porte plutôt sur le monde de l'édition, du journalisme, des collectionneurs, des colloques, le désarroi ou l'inculture des jeunes, l'incohérence ou les contradictions des êtres, leurs fantasmes... Il y a des passages, des personnages, des situations très drôles. L'auteur ne prétendait pas à plus que de distraire, ce qu'il réussit, je crois, et de donner sa vision d'un microcosme littéraire. Il y a des personnages mieux campés ou imaginés que d'autres, des passages plus travaillés que d'autres. Un roman de gare ? peut-être ! il en faut ! ça aide à passer certains tunnels sans angoisse. On peut regretter que certains personnages soient moins élaborés que d'autres, alors qu'ils auraient pu servir à des portraits plus drôles. L'auteur semble avoir été freiné par la prudence, la peur de vexer certaines personnes et pas d'autres. Point de méchanceté aigrie ou jalouse prétentieuse, comme chez Nabe. N'en déplaise à Maxime sévère. Tout au contraire. Et heureusement. Plutôt du côté San Antonio mais sans les calembours. Un petit livre divertissant, de temps en temps, c'est agréable. La dent dure ? Non. Les séance de dédicaces et certaines associations m'étonnent. C'est tout. Ribouldingue et Filochard ne sont pas antipathiques. Après tout, ils ont laissés leurs noms dans nos mémoires de jeunes lecteurs...
Avoir la dent dure et anonyme… Ce que je juge consternant, c'est qu'on se réfugie derrière l'anonymat. Pourquoi tolérer cette misérable lâcheté ? Toutes les opinions sont permises, il ne s'agit que d'argumenter, mais la délation anonyme… Pff ! P.C.
En quoi Pierre Chalmin, que je tiens pour un talentueux écrivain, sera-t-il avancé si l'anonyme (qui a rejoint les anonymes du Moyen Age et de l'Antiquité) signe Mickey, "Poussin bleu", Turner - ou "Personne" comme se présentait Ulysse au Cyclope ? L'important n'est pas la personne, mais le texte ? Parce que c'est Untel qui a écrit, est-ce plus intéressant ? Anonyme 1, je signerai la prochaine fois... Au temps des moi moistes, des m'as tu vu, mas tu lu, Vive l'anonymat ! Forme d'humilité et de gratuité.
Sauf si l'anonyme a une raison personnelle de ne pas aimer l'ouvrage… C'est ce que j'entendais ! Et qui donnerait un éclairage nouveau sur sa critique. Que voulez-vous, en dépit de ses injustices, je suis résolument pour Sainte-Beuve… Amitiés anonymes donc, Pierre Chalmin
Drôle d'équipe en cet Equipage ! Ribouldingue et Filochard ?
RépondreSupprimerToujours la dent dure...
RépondreSupprimerje viens de lire le "roman":c'est consternant!
RépondreSupprimerConsternant ? Cela dépend sans doute de ce qu'on en attend ou y cherche. N'étant pas amateur de romans policiers, mis à part les San Antonio de ma jeunesse, je ne peux juger ce livre sur ce plan là. Amateur de Céline, ce livre ne m'apprend rien sur Céline. Mais le but de l'auteur n'était pas, à l'évidence, de nous apprendre des choses sur Céline. Peut-être sur les "céliniens", la "célinie", et il y réussit à certains endroits, d'une manière plaisante, sans méchanceté. L'intérêt de ce livre porte plutôt sur le monde de l'édition, du journalisme, des collectionneurs, des colloques, le désarroi ou l'inculture des jeunes, l'incohérence ou les contradictions des êtres, leurs fantasmes... Il y a des passages, des personnages, des situations très drôles. L'auteur ne prétendait pas à plus que de distraire, ce qu'il réussit, je crois, et de donner sa vision d'un microcosme littéraire. Il y a des personnages mieux campés ou imaginés que d'autres, des passages plus travaillés que d'autres. Un roman de gare ? peut-être ! il en faut ! ça aide à passer certains tunnels sans angoisse. On peut regretter que certains personnages soient moins élaborés que d'autres, alors qu'ils auraient pu servir à des portraits plus drôles. L'auteur semble avoir été freiné par la prudence, la peur de vexer certaines personnes et pas d'autres. Point de méchanceté aigrie ou jalouse prétentieuse, comme chez Nabe. N'en déplaise à Maxime sévère. Tout au contraire. Et heureusement. Plutôt du côté San Antonio mais sans les calembours. Un petit livre divertissant, de temps en temps, c'est agréable. La dent dure ? Non. Les séance de dédicaces et certaines associations m'étonnent. C'est tout. Ribouldingue et Filochard ne sont pas antipathiques. Après tout, ils ont laissés leurs noms dans nos mémoires de jeunes lecteurs...
RépondreSupprimerPas encore acheté l'ouvrage... mais j'espère y trouver un quelconque intérêt...
RépondreSupprimerAvoir la dent dure et anonyme… Ce que je juge consternant, c'est qu'on se réfugie derrière l'anonymat. Pourquoi tolérer cette misérable lâcheté ? Toutes les opinions sont permises, il ne s'agit que d'argumenter, mais la délation anonyme… Pff !
RépondreSupprimerP.C.
En quoi Pierre Chalmin, que je tiens pour un talentueux écrivain, sera-t-il avancé si l'anonyme (qui a rejoint les anonymes du Moyen Age et de l'Antiquité) signe Mickey, "Poussin bleu", Turner - ou "Personne" comme se présentait Ulysse au Cyclope ? L'important n'est pas la personne, mais le texte ? Parce que c'est Untel qui a écrit, est-ce plus intéressant ? Anonyme 1, je signerai la prochaine fois... Au temps des moi moistes, des m'as tu vu, mas tu lu, Vive l'anonymat ! Forme d'humilité et de gratuité.
RépondreSupprimerSauf si l'anonyme a une raison personnelle de ne pas aimer l'ouvrage… C'est ce que j'entendais ! Et qui donnerait un éclairage nouveau sur sa critique. Que voulez-vous, en dépit de ses injustices, je suis résolument pour Sainte-Beuve…
RépondreSupprimerAmitiés anonymes donc,
Pierre Chalmin