BibliObs, 20/07/2010 : Romancier (« Émile l'Africain », Fayard 2008), ancien libraire d'ancien, grand connaisseur de Louis-Ferdinand Céline (auquel il a consacré une biographie : « Céline. "Je ne suis pas assez méchant pour me donner en exemple..." », Écriture 2003), Émile Brami a rejoint récemment L'Éditeur en qualité de directeur littéraire et vient de publier « Massacre pour une bagatelle » (L'Éditeur, mai 2010), qui emprunte les codes du roman policier pour entraîner le lecteur dans l'univers parfois impitoyable de la bibliophilie, de l'édition, des céliniens et autres cénacles littéraires...
Pour la caméra de Joseph Vebret, il répond à cette question devenue rituelle : Que (re)lisez-vous ?
Pour la caméra de Joseph Vebret, il répond à cette question devenue rituelle : Que (re)lisez-vous ?
Mouep ! ça casse pas des briques.
RépondreSupprimerSi, c'est intéressant. Lapsus quand E.B. évoque "Voyage" qui n'est pas le livre de Céline qui a la trame romanesque la plus riche, "c'est Voyage", pour "Mort à crédit" je présume. Après, c'est question de goût. Emile Brami est sans doute un des contemporains qui a le plus lu. Il faut aussi considérer, il le dit, qu'il émerge d'une tonne de manuscrits tous plus crasseux nuls les uns que les autres, pour répondre à la question !
RépondreSupprimerCe sont peut-être ces mêmes lectures de manuscrits tous plus crasseux Et nuls les uns que les autres qui l'ont un peu trop mal inspiré pour son propre roman, hélas !
RépondreSupprimerJe suis d accord avec M Bami.J ai lu tous les romans de Céline et hésite beaucoup à lire les pamphlets. Mort à Crédit me parle le plus j y retrouve des zones de mon enfance
RépondreSupprimerJ’ ai moi aussi lu tous les romans sauf Maudits soupirs pour une autre fois. Si le voyage est très beau, Mort à crédit lui est à mon avis supérieur.Celine va plus loin dans l’évolution de son style et puis c’ est un grand livre sur les relations entre les etres, les difficultés de l’amour, les parents de substitution.
RépondreSupprimerJe crois que c’est pour ça que ce livre plus intimiste a peu plu aux intellectuels qui avaient loué leVoyage.