Jean-Pierre Marielle évoque Louis-Ferdinand Céline dans son livre, Le grand n'importe quoi, qui vient de paraître chez Calmann-Lévy.
Ma première femme, Noëlle, et son amie la comédienne Judith Magre suivaient des cours de danse, à Meudon, route des Gardes, donnés par Lucette Almanzor, la femme de Céline... Il les accueillaient en disant : « Ah, mes jeunes filles ! Mes jeunes filles ! » Elles n'avaient pas la moindre idée de qui il s'agissait, elles l'appelaient le docteur Destouches, du nom indiqué sur la porte. Elles revenaient à la maison, enchantées de leur leçon et me disaient que ce docteur Destouches était vraiment très gentil. Pour être honnête, je ne le connaissais pas non plus à l'époque. Ce n'est que plus tard que ses livres me comblèrent de bonheur quand l'homme qui les a signés m'écoeura.
Jean-Pierre Marielle, Le grand n'importe quoi, Ed. Calmann-Lévy, 2010.
Ma première femme, Noëlle, et son amie la comédienne Judith Magre suivaient des cours de danse, à Meudon, route des Gardes, donnés par Lucette Almanzor, la femme de Céline... Il les accueillaient en disant : « Ah, mes jeunes filles ! Mes jeunes filles ! » Elles n'avaient pas la moindre idée de qui il s'agissait, elles l'appelaient le docteur Destouches, du nom indiqué sur la porte. Elles revenaient à la maison, enchantées de leur leçon et me disaient que ce docteur Destouches était vraiment très gentil. Pour être honnête, je ne le connaissais pas non plus à l'époque. Ce n'est que plus tard que ses livres me comblèrent de bonheur quand l'homme qui les a signés m'écoeura.
Jean-Pierre Marielle, Le grand n'importe quoi, Ed. Calmann-Lévy, 2010.
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