Frédéric Vitoux, de l'Académie française, et auteur d'une biographie sur Céline, ne comprend pas cette polémique: « C'est le mot “célébrations” qui est ambigu. Il ne s'agit pas de tresser des lauriers à l'écrivain. Le cinquantenaire de sa mort est une occasion de s'intéresser à son œuvre, d'examiner à nouveau ses zones d'ombre. On ne peut tout de même pas nier que c'est l'un des plus grands écrivains français.» Frédéric Vitoux ajoute que Henri Godard, signataire de la préface, professeur émérite à la Sorbonne, est un homme scrupuleux. D'ailleurs, ce dernier pose la question dans la notice de présentation de Céline des Célébrations nationales: «Doit-on, peut-on célébrer Céline? Les objections sont trop évidentes. Il a été l'homme d'un antisémitisme virulent (…). Mais il est aussi l'auteur d'une œuvre romanesque dont il est devenu commun de dire qu'avec celle de Proust elle domine le roman français de la première moitié du XXe siècle.»
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