Tu vois ce qui manque à l’homme c’est d’être sensible… C’est une brute. Il ne sent rien. Il y a moins de fous qu’on le pense disait Vauvenargues il y a surtout des gens qui ne comprennent pas. C’est très réel. Mais la vie est trop courte. On ne peut rien. Déjà finir un livre quel miracle ! Ce babillage… Alors du reste !… C’est la brutalité tu vois que j’ai en horreur – en horreur absolue – Je suis médecin à cet égard plus que tout.
Tant pis pour moi.
J’ai fait la guerre 14-18 avec horreur. J’aurais voulu tout faire pour l’empêcher. Tant pis pour moi.
Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Albert Paraz du 4/9/1947, (Pléiade 47-71 p.945-946).
Tant pis pour moi.
J’ai fait la guerre 14-18 avec horreur. J’aurais voulu tout faire pour l’empêcher. Tant pis pour moi.
Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Albert Paraz du 4/9/1947, (Pléiade 47-71 p.945-946).
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