dimanche 20 février 2011

Vient de paraître : Apologie de Mort à crédit

Les Editions de la Reconquête rééditent Apologie de Mort à crédit à 100 exemplaires sur papier Polen Arena.

Le volume de 44 pages contient une présentation de François Gardet, le texte de Robert Denoël, le texte de Louis-Ferdinand Céline Hommage à Emile Zola.

Commandes par internet sur le site des Editions de la Reconquête.

Présentation de l'editeur :
1936, quatre ans après le Voyage au Bout de la Nuit qui avait sidéré critiques et littérateurs par le style et le talent que l’ouvrage exposait, Louis-Ferdinand Céline réitère avec Mort à Crédit. Cette fois le comité d’accueil est prêt, et c’est par tous la descente en flammes du nouvel opuscule du génie qui dérange. A tel point que son éditeur, Robert Denoël, dans une démarche exceptionnelle pour le milieu littéraire, prend la plume pour défendre son auteur dans un texte intitulé : Apologie de Mort à Crédit.

« Un livre paraît, il est énorme. Il rompt avec tous les usages… Le scandale est trop éclatant, l’audace est trop grande… Aussitôt, cent critiques entraînés et leur front héroïque, porte la marque de leur mission. Il ne s’agit plus de reproches courtois, de réserves, de blâmes discrets. Il s’agit d’une exécution. Il faut chasser du jardin des lettres une bête malfaisante et qui pue. C’est la ruée. Toutes les armes sont bonnes : le gravat, la boue, l’ordure du chemin. Tout y passe… »

Cédant aux instances d’un ami très cher, L.-F. Céline fit en 1933 un discours public, le seul et sans doute le dernier de sa carrière littéraire. C’était à Médan, un jour d’été. On demandait à l’auteur du Voyage au bout de la nuit de rendre hommage à Zola. L.-F. Céline, en définissant l’œuvre de l’écrivain naturaliste, dépeignit l’époque où elle fut écrite. Et cela l’amena à parler de la condition de l’écrivain d’après guerre. Ces pages sont, en quelque sorte, un commentaire, avant la lettre de Mort à Crédit.

12 commentaires:

  1. Je me demande s'il est bien indiqué de faire de la publicité à cette maison d'édition dissimulée «au Paraguay» qui réédite sans autorisation, et sans bourse délier, des ouvrages qui ne sont pas dans le domaine public. C'est de piratage qu'il faudrait parler. Et vous vous en faites le complice, vous qui n'êtes pas domicilié «au Paraguay»... Est-ce bien prudent ?

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  2. "44 pages ; 14,5 x 20 ; 38 euros + 8 euros de port courrier avion AR."

    Piratage lucratif ! Pour des textes parfaitement lisibles sur Internet.

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  3. Quand on fait quelque chose, on commence à avoir contre soi ceux qui font la même chose, puis ceux qui font le contraire, et enfin et surtout, ceux qui ne font rien.

    M. Thyssens, ma maison d'édition n'est pas "dissimulée" comme vous le laissez entendre. Par ailleurs, désolé de ne pas être comme vous le complice de ceux qui régulent et contrôlent les sacro-saints droits d'auteur.

    Jean-Yves, ne venez pas me "casser ma baraque" s'il vous plait, je venais juste de passer commande d'une Jaguar en platine.

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  4. Complice me paraît excessif... J'informe l'internaute de la sortie d'un texte de Céline (pirate, je n'en sais rien).
    Serai-je obligé de m'exiler prochainement sur les cailloux de St-Pierre-et-Miquelon ?

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  5. Moi aussi je signale cette édition sur mon site mais je me garde d’établir, comme vous le faites, un lien avec l’éditeur : c’est en cela que vous seriez considéré comme complice si une plainte était déposée contre cette contrefaçon (car c’en est une, n’en doutez pas : cet éditeur réimprime à l’identique sans jamais demander d’autorisation ni payer de droits d’auteur). Ce « sacro-saint droit d’auteur », comme il l’appelle ironiquement, est tout simplement le salaire de l’écrivain ou de ses ayants droit. Il s’en moque et s’est fait héberger au Paraguay pour cela : ne rien devoir payer et se mettre à l’abri de poursuites. Le plus fort est qu’il s’en vante et qu’il prend part à tous les débats littéraires, en se targuant de sa qualité d’éditeur « non conformiste »... Un sacré culot.

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  6. ... et encore, si la dite édition comportait une présentation originale de l'oeuvre, et des notes, nous pourrions nous en réjouir, indépendamment des questions de droits...
    là, ne s'agit-il pas d'un copié-collé de quelque édition numérique glanée sur le web, relue ?? et mise en page ??
    Au fait, M. Thyssens sur son site Denoël respecte-t-il les auteurs et ayants-droit avec une rigueur irréprochable quand il publie des photographies, des textes ???

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  7. Sur la page d’accueil de mon site figure cette phrase sans ambiguïté : « Pour ma part, je n'ai pas toujours pu identifier les ayants droit de textes ou de documents : qu'ils veuillent bien se faire connaître. » Etant donné que ma démarche n’est pas commerciale, aucun ayant droit n’a jamais réclamé d’argent. Seuls deux photographes m’ont prié de légender leurs photos en mentionnant le copyright qui leur appartient.

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  8. Alors chapeau, prenez de la graine, M. Régniez...

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  9. M. Thyssens, est-ce à votre plume que je dois le tissu d'insultes reçu par le biais de la Librairie du Savoir (sans signature) - D'après le contenu de ce torchon anonyme, il ne peut venir que de deux personnes, dont vous.
    Par ailleurs, est-ce vous qui faites retirer systématiquement du blogue de Pierre Assouline la plupart de mes contributions ayant trait à Céline.

    M. Thyssens, votre travail sur l'éditeur Robert Denoël est apprécié par tous - Pourquoi devez-vous vous transformer, si ce n'est en gardien du temple, du moins en gardien de cimetière.

    Ma maison d'édition ne vous plait pas, la façon dont je travaille dans ce monde de requins qui se foutent du contenu des ouvrages qu'ils publient ne vous convient pas. Vous devriez vous rendre compte que son existence correspond à un besoin, à une impasse dans le milieu éditorial, que sinon elle ne serait pas là. Nier son existence et sa fonction revient à nier le rôle des Tea Party dans l'Indépendance américaine, du Congrès Indien pour celle du sous-continent, etc, (toutes proportions gardées, bien entendu, car ce ne sont là que des images), et, pour vous faire plaisir, des corsaires dans les périodes intermédiaires.

    Grâce aux Editions de La Reconquête, des centaines de lecteurs de par le monde ont accès à un tiers de l'oeuvre de l'un des plus grands écrivains. Cela ne vous convient pas ? Moi, si.

    Quant à brandir les sempiternels droits d'auteur et le payement de ces droits, gardez ces arguments pour les néophytes - Vous savez très bien qu'en dessous de certains tirages, ils sont risibles et qu'ils ne couvrent même pas les frais de leur administration, et que seule dans ce domaine une adaptation audio-viuelle apporte des sommes conséquentes.

    Enfin, je pars du principe qu'il faut que la vérité circule, également du fait qu'aucun des textes des Pères de l'Eglise n'est sujet à droit, que Robert Brasillach comparait fort justement Céline au prophège Ezechiel, et qu'il me plait et me parait utile de publier le prophète Ezechiel.

    Et pourquoi ne viendriez-vous pas nous montrer comment il faut faire pour fonder une maison d'édition au Paraguay et la faire tourner ?

    Anonyme : Manque de chance, les éditions en question contiennent chacune une présentation originale de l'oeuvre.

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  10. Ne me cherchez pas querelle inutilement : je ne dénonce personne et je signe toujours mes textes. J’ignore la librairie dont vous parlez et je n’ai aucun pouvoir sur Pierre Assouline, qui décide seul ce qu’il convient de publier, ou non. Sans doute est-il un peu las de vos interventions.
    Je dis seulement que vous avez basé votre petit commerce sur la contrefaçon en vous abritant derrière un pseudo-droit à la connaissance, tout comme les gens d’AAARGH qui ont siphonné mon site de plusieurs pages pour servir de préface à une réédition numérique de quatre pamphlets antisémites publiés en 1940 par Denoël. Une indélicatesse, et rien d’autre.

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  11. De la même manière, ne me cherchez pas querelle inutilement. Que vous ayez des problèmes avec AAARGH ne me concerne aucunement. Ne cherchez pas à m'y mêler. Votre sophisme "tout comme les gens d'AAARGH" pour tenter de faire un rapprochement entre plusieurs choses qui n'ont rien à voir entre elles est pour le moins décevant.

    Je doute que P. Assouline ait le temps de jouer les gendarmes sur son site. D'après mes souvenirs, il semblerait qu'il ne fasse pas grand cas de vos contributions.

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  12. Vous pouvez acheter les pamphlet des editions de la reconquete...vous risquez absolument rien.
    Les pamphlets qui veux les lire, les trouve assez facilement, pirate ou original.IL y a des editeurs bien avare qui font de celine un grand commerce...edition du lerot...david alliot...emile brami qui vend des pamphlets a plus de 1500 euros...la honte...lf celine vous pisse dessus...meme a mr gibault les ayant droits
    tous des voleurs...des speculateurs...

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