Les éditions Robert Laffont viennent de publier Les métamorphoses d'Alphonse volume regroupant Mourir d'enfance, L'étrange Monsieur Joseph et La fermeture.
Le dernier numéro du Service Littéraire (n°38, Février 2011) lui consacre une page avec des papiers de François Cérésa, Jean-Claude Ponçon et Joss Beaumont.
Présentation de l'éditeur
« On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Editions Robert Laffont, L’Etrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre. Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.
Alphonse Boudard, Les métamorphoses d'Alphonse, Robert Laffont, 2011.
Commande possible sur Amazon.fr.
Le dernier numéro du Service Littéraire (n°38, Février 2011) lui consacre une page avec des papiers de François Cérésa, Jean-Claude Ponçon et Joss Beaumont.
Présentation de l'éditeur
« On connaissait le Boudard de la langue verte et de la verve populaire, ce livre révèle un Boudard plus personnel, sensible et révolté, un magnifique écrivain français », concluait la quatrième de couverture de Mourir d’enfance, le « roman » dans lequel Boudard, plus personnel que jamais, évoquait ses années de jeunesse et ses relations avec sa mère. Le jury de l’Académie française fut du même avis que l’éditeur et lui décerna pour ce livre son Grand Prix du roman en 1995. Avant de disparaître, en 2000, à l’âge de soixante-quatorze ans, Alphonse Boudard devait encore publier un livre aux Editions Robert Laffont, L’Etrange Monsieur Joseph (1998), portrait d’un personnage hors-norme qu’il avait rencontré en prison, ferrailleur juif, embrouilleur professionnel, pourvoyeur de métaux pour les nazis, voguant de façon ambiguë durant la guerre entre la Gestapo et l’armée des Ombres. Aujourd’hui, ces deux ouvrages auxquels s’ajoute La fermeture, paru chez Robert Laffont en 1986 et consacré aux maisons closes (« J’ai toujours vécu avec ces histoires de bordel en toile de fond, disait Boudard, parce que ma mère se défendait comme ça »), sont réunis en un seul volume. Ce triptyque forme un ensemble cohérent, qui reflète le regard que Boudard jetait sur cette période si marquante, de l’avant-guerre à l’après-guerre en passant par les années d’occupation, période durant laquelle il a lui-même traversé des univers aussi distincts que ceux de la Résistance et des Forces françaises libres d’un côté, de la pègre, de la prostitution et de la prison de l’autre. Sous le triple visage du romancier, du biographe et de l’historien, Alphonse Boudard fait revivre un monde disparu et impose son talent, celui d’un écrivain à la gouaille, à la truculence, à l’invention verbale rares.
Alphonse Boudard, Les métamorphoses d'Alphonse, Robert Laffont, 2011.
Commande possible sur Amazon.fr.
Ah ! on remet Boudard en route ! Mourir d'enfance est magnifique ! Un sommet de délicatesse et de légèreté, de profondeur aussi... La Fermeture, c'est autre chose, mais bien documenté. Boudard, c'est pas Mort à crédit ni Voyage... c'est plutôt du côté Guignol's band.
RépondreSupprimerpourquoi pas remettre Boudard en route :
RépondreSupprimer"Parisien tête de chien! Parigot tête de veau!" ça se voulait féroce. tous les cercles, les clans, les bourgades, les corporations se réconfortent dans leur connerie, de la sorte. tête de chien... tête de veau! pas trop eu la notion de tout ça, mais enfin je désertais la glaise pour le bitume. tous les Parisiens viennent d'ailleurs... les meilleurs Parisiens... boulevardiers ou gavroches. je dis viennent il faut se résoudre à dire venaient... ils n'existent plus les Parisiens... les paysans non plus. tout ça s'unifie aux télévisés, à l'HLM... au béton, au McDonald's, à la drogue.
c'est plus que de la nostalgie, des chansons qui volent au-dessus des rues où s'éloignent des couples cacochymes qui mâchonnent le pain sec du regret. finish Paris, la sérénade en argot. on fait encore semblant d'y croire mais ça ne passe plus. le siècle approche... le XXIe... celui qui va nous anéantir, truffes molles qui croyez encore au papa Noël de Tino Rossi. ça va être la fête aux clones, aux robots, à l'image seconde simultanée... la zizique sérielle... les farandoles électroniques... virtuelles... on va vous en fabriquer à la chaîne...
(mourir d'enfance)
Boudard une fois lu, ne s'oublie jamais.
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