L'œuvre de Louis-Ferdinand Céline peut-elle être réduite à la polémique permanente qui accompagne l'auteur depuis 60 ans ? Non, répond simplement le présentateur de La Grande Librairie sur France 5 François Busnel. (Une émission à voir ici)
Comment et pourquoi avez-vous choisi de consacrer une émission entière à Céline ?
On a choisi de faire, de temps en temps, des gros plans sur des écrivains majeurs comme Romain Gary ou Albert Camus, et évidemment, pour Céline, la question ne se posait même pas. Le cinquantenaire de sa disparition nous en a donné l'occasion. Ce qui m'intéressait, c'était de parler de celui qui, à mon sens, est le plus grand écrivain français du XXème siècle avec Proust, mais aussi de le faire partager. Et c'est que nous ferons avec Fabrice Luchini, qui viendra lire du Céline parce que c'est un écrivain, une langue, qu'il faut entendre.
Comment allez-vous aborder la dualité de l'auteur, qui a encore récemment été au centre de vives polémiques ?
Céline incarne l'une des passions les plus terribles, les plus dégueulasses, qui est l'antisémitisme. Et là vous avez deux solutions : soit vous décidez de mettre un mouchoir sur les passions, de les tenir à l'écart, et vous êtes alors dans la bien-pensance. Or, si vous refusez d'étudier cette passion bien française qui s'appelle l'antisémitisme, non seulement vous ne comprendrez pas les ressorts de l'antisémitisme mais en plus il reviendra. Chaque fois qu'on a voulu tenir à distance une passion négative sous prétexte qu'elle incarnait le mal, on a favorisé son retour. C'est précisément parce qu'il faut combattre l'antisémitisme qu'il faut le comprendre. C'est la deuxième solution. Parce qu'on ne combat pas ce que l'on ne comprend pas.
Cette ambivalence va-t-elle constituer le socle de l'émission ?
On ne va pas faire toute l'émission là-dessus. Il suffit de rappeler que l'antisémitisme est la pire des passions, mais que c'est une passion française et qu'il importe de savoir comment on se construit pour éviter qu'elle revienne. Je partage d'ailleurs cette vision avec ceux qui seront sur le plateau : Philippe Sollers, ex-maoïste, Frédéric Vitoux, plutôt de droite, François Gibault ou Fabrice Luchini. Enfin je crois que, dans ce débat comme dans d'autres, il ne faut pas que la bien-pensance triomphe.
Revenons à la littérature : comment définiriez-vous la langue de Céline ?
C'est une langue qui élève, quitte à éviscérer, à montrer les entrailles de tout. C'est ça Céline, c'est une langue, un rythme, une manière de dire, des mots, des combinaisons invraisemblables… Une fois oubliée la vieille querelle qu'on vient d'évoquer, c'est une invention de langage incroyable. Et contemporaine. Notamment parce qu'il a su introduire dans la littérature le langage parlé. C'est ce qui fait que tout le monde aujourd'hui peut lire Céline. C'est vraiment l'écrivain facile d'accès, qui nous raconte des choses simples : la première guerre mondiale, l'incapacité des gens à connaître le bonheur, la fuite… Et si on aime la langue, celle de Céline est l'une des plus belles.
Trois ans à peine après son lancement, La Grande Librairie est devenue l'émission de référence en matière d'actualité littéraire à la télévision. Est-ce une surprise ?
J'ai un regard assez distant là-dessus. Je ne suis pas animateur de télévision : je suis un fou furieux de littérature, je suis un lecteur, je suis un journaliste, pas nécessairement capable de faire demain une émission de jeux ou de politique, ce n'est pas ma tasse de thé. Ce qui m'amuse, c'est de dire : « est-ce qu'on peut redonner aux gens le goût de la lecture et, par-delà, le goût du merveilleux, de l'imaginaire, dans une époque où la morosité est ambiante, où la vulgarité est partout, où la pub, le zapping, la téléréalité, bref tout un tas de fausses valeurs envahissent ce que l'on appelle le marché ? » Il y a tout un tas de raison pour résister à cela, et la lecture est un acte de résistance.
Lire serait donc un antidote à cette morosité, cette généralisation de la vulgarité que vous évoquez ?
C'est même un contrepoison. C'est un peu comme La lettre volée d'Edgar Poe : elle est sous nos yeux, mais on ne la voit pas. La lecture c'est pareil : on la pratique moins parce qu'on a toujours de bonnes raison de l'éviter. C'est vrai que, depuis trente ans, le rythme de la vie a considérablement évolué : le stress, les difficultés, le chômage, la crise… Tout cela concourt à une forme d'épuisement national qui devient palpable. Et au milieu de tout ça, il existe un truc très simple qui consiste à prendre un livre. Et ça, c'est un formidable antidote contre tous les petits désagréments de la vie.
Comment faire en sorte que la lecture redevienne un réflexe ?
Les livres et la lecture sont d'abord du plaisir avant d'être de la culture. Si vous dites à quelqu'un : « Tiens lis ça, tu vas te cultiver », ça ne marchera pas. Si en revanche vous lui dites « Tiens lis ça, tu vas prendre du plaisir », là il viendra. Il n'y a qu'une seul porte pour le savoir, c'est le plaisir, le désir. Le reste c'est des conneries. Je crois aussi que la fiction, le roman, en disent beaucoup plus sur le monde qui nous entoure que la philosophie, l'histoire ou la sociologie, pour lesquelles j'ai par ailleurs énormément de respect.
C'est le sens de la démarche que vous avez initiée avec La Grande Librairie ?
L'un de mes combats consiste à changer le rapport que les gens ont à la lecture. Ce n'est pas un fardeau, ce n'est pas quelque chose de compliqué, de fatigant, ou de « prise de tête ». C'est quelque chose qui est certes complexe, mais qui est un acte de résistance à cette espèce d'uniformatisation du monde, et qui reste une source de plaisir.
Comment définiriez-vous le ton de l'émission ?
L'émission est le reflet de ce que je suis. Je ne suis pas dans la construction d'un personnage, j'ai d'ailleurs peu de goût pour la comédie sociale qui entoure parfois le monde des livres. J'ai peu d'amis écrivains et je n'ai moi-même aucune velléité d'écriture.
Vous n'êtes pas tenté ?
C'est une ambition que j'ai calmée assez rapidement à l'âge de douze ans en écrivant des récits merdiques ou des poèmes débiles. De toute façon je suis trop orgueilleux pour ça. Soit vous êtes un très bon écrivain, soit vous ne l'êtes pas. Et pour être un très bon écrivain, il ne faut faire que ça. Je ne connais d'ailleurs, à l'exception peut-être de Jérôme Garcin, aucun critique littéraire qui soit un bon écrivain. C'est peut-être une de mes forces : je ne rêve pas d'être écrivain. J'ai au contraire toujours eu envie d'être un passeur. C'est pour ça que le plus beau compliment qu'on puisse me faire, c'est pas « j'adore votre émission » mais plutôt « grâce à vous, je me suis remis à lire. » Mon but, c'est de faire bouger les lignes. Et on fera bouger les lignes si on transforme la France en une nation de lecteurs. Ca peut paraitre utopique mais ça ne l'est pas tant que ça.
Alors que beaucoup d'entre elles souffrent actuellement, croyez-vous en l'avenir des librairies ?
Une librairie, c'est un endroit à la fois apaisant et excitant. Un endroit où vous allez pouvoir trouver des bouquins qui vont vous donner plein d'idées. C'est aussi un haut-lieu de séduction et de drague, un haut-lieu de réflexion… Or, les gens n'osent plus entrer dans les librairies sous prétexte que les rayonnages pleins les renvoient à leur ignorance. Et on les entretient dans cette idée qu'ils n'y arriveront pas par eux-mêmes. Avec la Grande Librairie, je veux qu'on casse ce modèle. Je tiens absolument à décomplexer le lecteur.
Comment « décomplexe-t-on » un lecteur ?
Avec La Grande Librairie, on réinjecte ce goût de la lecture. La Grande Librairie devrait être remboursée par la Sécurité Sociale ! Et c'est mieux que le Prozac. Selon votre problème je vous fais une ordonnance : une page de Proust pour les neurasthéniques à prendre avant de se coucher, une page de Robert-Louis Stevenson pour ceux qui sont déprimés… L'idée ce n'est pas de lire plus pour se cultiver plus, c'est de lire plus pour vivre mieux.
Propos recueillis par Samuel RIBOT
www.aisnenouvelle.fr, 2/3/2011
La Grande Librairie spéciale Céline, France 5, le 3 mars à 20 h 35.
Rediffusion le dimanche matin, à 8 h 50.
Comment et pourquoi avez-vous choisi de consacrer une émission entière à Céline ?
On a choisi de faire, de temps en temps, des gros plans sur des écrivains majeurs comme Romain Gary ou Albert Camus, et évidemment, pour Céline, la question ne se posait même pas. Le cinquantenaire de sa disparition nous en a donné l'occasion. Ce qui m'intéressait, c'était de parler de celui qui, à mon sens, est le plus grand écrivain français du XXème siècle avec Proust, mais aussi de le faire partager. Et c'est que nous ferons avec Fabrice Luchini, qui viendra lire du Céline parce que c'est un écrivain, une langue, qu'il faut entendre.
Comment allez-vous aborder la dualité de l'auteur, qui a encore récemment été au centre de vives polémiques ?
Céline incarne l'une des passions les plus terribles, les plus dégueulasses, qui est l'antisémitisme. Et là vous avez deux solutions : soit vous décidez de mettre un mouchoir sur les passions, de les tenir à l'écart, et vous êtes alors dans la bien-pensance. Or, si vous refusez d'étudier cette passion bien française qui s'appelle l'antisémitisme, non seulement vous ne comprendrez pas les ressorts de l'antisémitisme mais en plus il reviendra. Chaque fois qu'on a voulu tenir à distance une passion négative sous prétexte qu'elle incarnait le mal, on a favorisé son retour. C'est précisément parce qu'il faut combattre l'antisémitisme qu'il faut le comprendre. C'est la deuxième solution. Parce qu'on ne combat pas ce que l'on ne comprend pas.
Cette ambivalence va-t-elle constituer le socle de l'émission ?
On ne va pas faire toute l'émission là-dessus. Il suffit de rappeler que l'antisémitisme est la pire des passions, mais que c'est une passion française et qu'il importe de savoir comment on se construit pour éviter qu'elle revienne. Je partage d'ailleurs cette vision avec ceux qui seront sur le plateau : Philippe Sollers, ex-maoïste, Frédéric Vitoux, plutôt de droite, François Gibault ou Fabrice Luchini. Enfin je crois que, dans ce débat comme dans d'autres, il ne faut pas que la bien-pensance triomphe.
Revenons à la littérature : comment définiriez-vous la langue de Céline ?
C'est une langue qui élève, quitte à éviscérer, à montrer les entrailles de tout. C'est ça Céline, c'est une langue, un rythme, une manière de dire, des mots, des combinaisons invraisemblables… Une fois oubliée la vieille querelle qu'on vient d'évoquer, c'est une invention de langage incroyable. Et contemporaine. Notamment parce qu'il a su introduire dans la littérature le langage parlé. C'est ce qui fait que tout le monde aujourd'hui peut lire Céline. C'est vraiment l'écrivain facile d'accès, qui nous raconte des choses simples : la première guerre mondiale, l'incapacité des gens à connaître le bonheur, la fuite… Et si on aime la langue, celle de Céline est l'une des plus belles.
Trois ans à peine après son lancement, La Grande Librairie est devenue l'émission de référence en matière d'actualité littéraire à la télévision. Est-ce une surprise ?
J'ai un regard assez distant là-dessus. Je ne suis pas animateur de télévision : je suis un fou furieux de littérature, je suis un lecteur, je suis un journaliste, pas nécessairement capable de faire demain une émission de jeux ou de politique, ce n'est pas ma tasse de thé. Ce qui m'amuse, c'est de dire : « est-ce qu'on peut redonner aux gens le goût de la lecture et, par-delà, le goût du merveilleux, de l'imaginaire, dans une époque où la morosité est ambiante, où la vulgarité est partout, où la pub, le zapping, la téléréalité, bref tout un tas de fausses valeurs envahissent ce que l'on appelle le marché ? » Il y a tout un tas de raison pour résister à cela, et la lecture est un acte de résistance.
Lire serait donc un antidote à cette morosité, cette généralisation de la vulgarité que vous évoquez ?
C'est même un contrepoison. C'est un peu comme La lettre volée d'Edgar Poe : elle est sous nos yeux, mais on ne la voit pas. La lecture c'est pareil : on la pratique moins parce qu'on a toujours de bonnes raison de l'éviter. C'est vrai que, depuis trente ans, le rythme de la vie a considérablement évolué : le stress, les difficultés, le chômage, la crise… Tout cela concourt à une forme d'épuisement national qui devient palpable. Et au milieu de tout ça, il existe un truc très simple qui consiste à prendre un livre. Et ça, c'est un formidable antidote contre tous les petits désagréments de la vie.
Comment faire en sorte que la lecture redevienne un réflexe ?
Les livres et la lecture sont d'abord du plaisir avant d'être de la culture. Si vous dites à quelqu'un : « Tiens lis ça, tu vas te cultiver », ça ne marchera pas. Si en revanche vous lui dites « Tiens lis ça, tu vas prendre du plaisir », là il viendra. Il n'y a qu'une seul porte pour le savoir, c'est le plaisir, le désir. Le reste c'est des conneries. Je crois aussi que la fiction, le roman, en disent beaucoup plus sur le monde qui nous entoure que la philosophie, l'histoire ou la sociologie, pour lesquelles j'ai par ailleurs énormément de respect.
C'est le sens de la démarche que vous avez initiée avec La Grande Librairie ?
L'un de mes combats consiste à changer le rapport que les gens ont à la lecture. Ce n'est pas un fardeau, ce n'est pas quelque chose de compliqué, de fatigant, ou de « prise de tête ». C'est quelque chose qui est certes complexe, mais qui est un acte de résistance à cette espèce d'uniformatisation du monde, et qui reste une source de plaisir.
Comment définiriez-vous le ton de l'émission ?
L'émission est le reflet de ce que je suis. Je ne suis pas dans la construction d'un personnage, j'ai d'ailleurs peu de goût pour la comédie sociale qui entoure parfois le monde des livres. J'ai peu d'amis écrivains et je n'ai moi-même aucune velléité d'écriture.
Vous n'êtes pas tenté ?
C'est une ambition que j'ai calmée assez rapidement à l'âge de douze ans en écrivant des récits merdiques ou des poèmes débiles. De toute façon je suis trop orgueilleux pour ça. Soit vous êtes un très bon écrivain, soit vous ne l'êtes pas. Et pour être un très bon écrivain, il ne faut faire que ça. Je ne connais d'ailleurs, à l'exception peut-être de Jérôme Garcin, aucun critique littéraire qui soit un bon écrivain. C'est peut-être une de mes forces : je ne rêve pas d'être écrivain. J'ai au contraire toujours eu envie d'être un passeur. C'est pour ça que le plus beau compliment qu'on puisse me faire, c'est pas « j'adore votre émission » mais plutôt « grâce à vous, je me suis remis à lire. » Mon but, c'est de faire bouger les lignes. Et on fera bouger les lignes si on transforme la France en une nation de lecteurs. Ca peut paraitre utopique mais ça ne l'est pas tant que ça.
Alors que beaucoup d'entre elles souffrent actuellement, croyez-vous en l'avenir des librairies ?
Une librairie, c'est un endroit à la fois apaisant et excitant. Un endroit où vous allez pouvoir trouver des bouquins qui vont vous donner plein d'idées. C'est aussi un haut-lieu de séduction et de drague, un haut-lieu de réflexion… Or, les gens n'osent plus entrer dans les librairies sous prétexte que les rayonnages pleins les renvoient à leur ignorance. Et on les entretient dans cette idée qu'ils n'y arriveront pas par eux-mêmes. Avec la Grande Librairie, je veux qu'on casse ce modèle. Je tiens absolument à décomplexer le lecteur.
Comment « décomplexe-t-on » un lecteur ?
Avec La Grande Librairie, on réinjecte ce goût de la lecture. La Grande Librairie devrait être remboursée par la Sécurité Sociale ! Et c'est mieux que le Prozac. Selon votre problème je vous fais une ordonnance : une page de Proust pour les neurasthéniques à prendre avant de se coucher, une page de Robert-Louis Stevenson pour ceux qui sont déprimés… L'idée ce n'est pas de lire plus pour se cultiver plus, c'est de lire plus pour vivre mieux.
Propos recueillis par Samuel RIBOT
www.aisnenouvelle.fr, 2/3/2011
La Grande Librairie spéciale Céline, France 5, le 3 mars à 20 h 35.
Rediffusion le dimanche matin, à 8 h 50.
"Cette ambivalence va-t-elle constituer le socle de l'émission ?
RépondreSupprimerOn ne va pas faire toute l'émission là-dessus. IL SUFFIT DE RAPPELER QUE L'ANTISEMITISME EST LA PIRE DES PASSIONS, mais que c'est une passion française et qu'il importe de savoir comment on se construit pour éviter qu'elle revienne. Je partage d'ailleurs cette vision avec ceux qui seront sur le plateau : Philippe Sollers, ex-maoïste, Frédéric Vitoux, plutôt de droite, François Gibault ou Fabrice Luchini. Enfin je crois que, dans ce débat comme dans d'autres, IL NE FAUT PAS QUE LA BIEN-PENSANCE TRIOMPHE"
Assez amusant tout cela.
RépondreSupprimerExercice de funambule, à part qu'il n'y a pas de corde sous le funambule.
Il ne faudrait pas masquer les propos antisémites de Céline derrière son génie.Il est inexcusable et ses qualités humaines limitées. C'était un facho avant l'heure qui a développé le style de l'extrémisme et du post-fascisme, déguisé derrière la jonglerie du verbe. Il ne faudrait pas le réhabiliter. Poursuivons la lutte contre l'oubli. L'émission de ce soir était pathétique !!!
RépondreSupprimerC'est toi l'anonyme qui est pathétique.
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'il en sait l'anonyme que Céline avait des "qualités humaines limitées" ? A-t-il était médecin à ses côtés ? Qu'est-il lui-même pour dire cela ?
RépondreSupprimerUn facho avant l'heure ? quand il traite Hitler d'épileptique et Goering de sous gorille à Médan ? Facho parce qu'il a découvert pire que l'Hitlérie en 1936 : le soviétisme qui torture et déporte depuis 1917, écrase l'individu avec des mensonges.
Allez continuez la lutte ! elle est finale, elle est finie. Les individus n'en veulent pas... Le communisme, c'est le capitalisme d'état. Ils ont compris.
Vous n'avez rien appris en lisant Céline ? Un simple joueur de quilles ? Lisez en d'autres. Ça manque pas les jongleurs de mots.
Et puis franchement : quand on écoute Céline, quand on regarde ses interviews, on ne peu que trouver l'HOMME sympathique, non ? Plein d'humour, à l'écoute, fin...Un régal. C'est Audiard qui a le mieux résumé la chose : les gens qui n'aiment pas Céline sont des cons.
RépondreSupprimerA part ça, je l'ai trouvée chouette cette émission. Luchini et Sollers toujours bavards, Gibault n'a pas assez parlé mais j'ai bien aimé Busnel.
RépondreSupprimerMais Céline n'a pas cherché à être excusable ! Personne ne cherche à l'excuser. Chercher à comprendre est déjà un travail d'historien. Voir au jour le jour les actualités de l'époque. Il n'est pas à excuser mais à comprendre. L'oubli de quoi ? de toutes les saloperies de l'Histoire ? d'Est en Ouest du Nord au Sud et depuis des siècles et des siècles. Et qu'elles continuent d'ailleurs les saloperies ! L'Histoire s'est pas arrêtée en 44 ! Quel écrivain a le plus dénoncé les saloperies de l'Histoire, ses déguisements, ses massacres ? Des noms !
RépondreSupprimerSans déconner, mettez vous un pseudo les gars. Y a trop d'anonymes ici, on sait plus qui est qui.
RépondreSupprimerMerci de le faire remarquer, Crass62...
RépondreSupprimerA votre service, Monsieur l'Administrateur. On est pas chez les AA ici !
RépondreSupprimerPour les trisomiques de l'informatique : il suffit de choisir "Nom/URL" et d'entrer le pseudo de votre choix dans la rubrique "Nom".
Bon, d'accord, Sollers se prend pour un Pape et pontifie. Mais le seul à avoir dit une connerie, c'est Gibault ! "Céline noircit le monde pour mieux se vendre !" A tomber sur le cul !
RépondreSupprimerTrisomique. (Mode d'emploi insuffisant apparemment, ou doublement trisomique, ce qui n'est pas gentil pour ceux qui le sont vraiment)
Bravo Triso ! Gibault s'est totalement discrédité avec sa phrase merdique !
RépondreSupprimerVirginie