Voici un compte-rendu du spectacle "ça a débuté comme ça" interprété par Antoine Bersoux, paru sur le site de La Dépêche:
À partir de l'œuvre de L.F. Céline, « Voyage au bout de la nuit », sur la scène, un voyage au cœur de l'humain, voyage théâtral dont le titre, « ça a débuté comme ça », est le début du roman, et aussi la première phrase du personnage. Seul sur la scène du Centre Multimédia, Antoine Bersoux, pendant 1h15, a été Ferdinand Bardamu qui, un jour de 1914, entraîné par la musique militaire, s'engage dans la guerre contre les Allemands. Dire qu'il s'agit d'une performance d'acteur lui donnerait une connotation sportive qui ne traduit en rien l'intensité du voyage ; le texte, le verbe, le geste, les expressions, ajoutés à une mise en scène dont l'apparente simplicité n'avait d'égale que l'astucieuse symbolique (balles lumineuses tombant du ciel, devant support de voilages symbolisant baraques foraines, arbres, salle d'hôpital, marquant ensuite le roulis d'un navire…) Le cauchemar de la guerre, les cauchemars de l'homme détruit par la guerre, l'humanité cauchemardesque de l'œuvre de Céline restituée sur la scène. Prenant, fort, et prolongations. Après la représentation, le comédien est venu dans la salle, trouvant quelques ressources encore après sa prestation remarquable, partager avec les théâtreux amateurs que sont les « Victambules », quelques instants. Une rencontre autour de l'amour du théâtre, de ses valeurs, de ses limites, et pour évoquer un écrivain de génie, quoi que l'histoire ou les hommes veuillent en retenir. Une belle programmation assurément.
Josiane POMES
La Dépêche.fr, 14/04/2011
Photo : Après la représentation, Antoine Bersoux et des Victambules
>>> A lire aussi : Voyage au coeur de l'homme (Le clou dans la planche, 22/09/2011)
À partir de l'œuvre de L.F. Céline, « Voyage au bout de la nuit », sur la scène, un voyage au cœur de l'humain, voyage théâtral dont le titre, « ça a débuté comme ça », est le début du roman, et aussi la première phrase du personnage. Seul sur la scène du Centre Multimédia, Antoine Bersoux, pendant 1h15, a été Ferdinand Bardamu qui, un jour de 1914, entraîné par la musique militaire, s'engage dans la guerre contre les Allemands. Dire qu'il s'agit d'une performance d'acteur lui donnerait une connotation sportive qui ne traduit en rien l'intensité du voyage ; le texte, le verbe, le geste, les expressions, ajoutés à une mise en scène dont l'apparente simplicité n'avait d'égale que l'astucieuse symbolique (balles lumineuses tombant du ciel, devant support de voilages symbolisant baraques foraines, arbres, salle d'hôpital, marquant ensuite le roulis d'un navire…) Le cauchemar de la guerre, les cauchemars de l'homme détruit par la guerre, l'humanité cauchemardesque de l'œuvre de Céline restituée sur la scène. Prenant, fort, et prolongations. Après la représentation, le comédien est venu dans la salle, trouvant quelques ressources encore après sa prestation remarquable, partager avec les théâtreux amateurs que sont les « Victambules », quelques instants. Une rencontre autour de l'amour du théâtre, de ses valeurs, de ses limites, et pour évoquer un écrivain de génie, quoi que l'histoire ou les hommes veuillent en retenir. Une belle programmation assurément.
Josiane POMES
La Dépêche.fr, 14/04/2011
Photo : Après la représentation, Antoine Bersoux et des Victambules
>>> A lire aussi : Voyage au coeur de l'homme (Le clou dans la planche, 22/09/2011)
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