_ Tout de même on voudrait bien savoir !
_ Eh bien, Céline n'est pas français. Céline est un Celte. Ce n'est pas le fonctionnaire du poème en prose. Halluciné, il est celte par sa puissance fabulatrice. En outre, peut-être l'intransigeance de Nietzsche, la mélancolie de Richard II, l'épopée de Gilgamesh, les frayeurs morbides de Torquato Tasso, ont-elles pu influencer son génie. Le crime de Céline est une imposture qu'il a dévoilée, comme le prétendu nazi Gobineau.
Dans la tentative même on risque tout.
Dominique de Roux, La mort de L.-F. Céline, Ed.C.Bourgois, 1966, p.22.
_ Eh bien, Céline n'est pas français. Céline est un Celte. Ce n'est pas le fonctionnaire du poème en prose. Halluciné, il est celte par sa puissance fabulatrice. En outre, peut-être l'intransigeance de Nietzsche, la mélancolie de Richard II, l'épopée de Gilgamesh, les frayeurs morbides de Torquato Tasso, ont-elles pu influencer son génie. Le crime de Céline est une imposture qu'il a dévoilée, comme le prétendu nazi Gobineau.
Dans la tentative même on risque tout.
Dominique de Roux, La mort de L.-F. Céline, Ed.C.Bourgois, 1966, p.22.
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