Les éditions du CNRS rééditent Céline ou l'art de la contradiction de Marie-Christine Bellosta, un ouvrage paru initialement en 1990 aux PUF.
Présentation de l'éditeur
Voyage au bout de la nuit est le roman le plus connu de Céline, mais est-il pour autant facile à lire ? Pour son auteur, en 1932, il s’agit d’une oeuvre « impossible à classer », visant à « créer une image très fidèle de l’homme des villes », « satirique jusqu’à la férocité », « contée » pourtant de manière « candide » et destinée « aux médecins, aux universitaires et aux lettrés ». Il est donc tentant de le lire comme une étonnante réécriture de Candide, comme un roman philosophique qui traite du problème du mal, de la guerre et de la mort, et comme une somme qui met en question les idées de son temps : pour Freud contre la psychiatrie française, pour la « littérature prolétarienne » contre Proust, pour Darien et Stirner contre Rousseau, pour la psychanalyse contre la révolution. A recomposer ainsi l’univers intellectuel sous-jacent à cette oeuvre, on gagne d’en mieux comprendre la forme, les obscurités, les jeux intertextuels nombreux et les engagements. On y gagne aussi d’apercevoir la continuité logique de toute l’oeuvre de Céline, pamphlets compris.
Marie-Christine Bellosta, Céline ou l'art de la contradiction, Ed. CNRS, 2011.
Commande possible sur Amazon.fr.
Présentation de l'éditeur
Voyage au bout de la nuit est le roman le plus connu de Céline, mais est-il pour autant facile à lire ? Pour son auteur, en 1932, il s’agit d’une oeuvre « impossible à classer », visant à « créer une image très fidèle de l’homme des villes », « satirique jusqu’à la férocité », « contée » pourtant de manière « candide » et destinée « aux médecins, aux universitaires et aux lettrés ». Il est donc tentant de le lire comme une étonnante réécriture de Candide, comme un roman philosophique qui traite du problème du mal, de la guerre et de la mort, et comme une somme qui met en question les idées de son temps : pour Freud contre la psychiatrie française, pour la « littérature prolétarienne » contre Proust, pour Darien et Stirner contre Rousseau, pour la psychanalyse contre la révolution. A recomposer ainsi l’univers intellectuel sous-jacent à cette oeuvre, on gagne d’en mieux comprendre la forme, les obscurités, les jeux intertextuels nombreux et les engagements. On y gagne aussi d’apercevoir la continuité logique de toute l’oeuvre de Céline, pamphlets compris.
Marie-Christine Bellosta, Céline ou l'art de la contradiction, Ed. CNRS, 2011.
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Très bien cette étude, qui n'a pas vieilli. Mais qu'attendent donc les éditeurs pour rééditer les études de Nicole Debrie, peut-être la seule à avoir parlé de la poésie de Céline, et le livre de Michaël Donley, put-être le seul a avoir parlé de la musique de Céline, au lieu de publier des légumes cuits qui n'apportent rien ?
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