dimanche 26 juin 2011

Le Petit Célinien - Lettre d'actualité n°9

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Le Petit Célinien - Lettre d'actualité n°9.

8 commentaires:

  1. et bien... merci pour cette lettre régulière... beaucoup de travail sans que ça n'y paraisse... que d'heures prises sur d'autres loisirs voire sur des activités indispensables...
    Nous les lecteurs sommes parfois bien ingrats... alors, ce petit mot pour vous dire 1000 fois merci de vos efforts pour maintenir ce site trèèèès actif!

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  2. Le Petit Célinien a pris, tout simplement, la place du site de référence célinien, celui de David Desverité, lequel répercutait, ponctuellement, les nouvelles céliniennes, et qui n’a jamais démérité. Mais le lecteur a pris d’autres habitudes, celle notamment de lire au jour le jour, et de donner son avis. Funeste tendance, selon moi : un lecteur doit rester un lecteur. Ce que lui offre un « blog », c’est l’occasion de se défouler, tout de suite, et tout le temps. Il suffit de parcourir le site de Pierre Assouline pour s’en convaincre : 300 lecteurs habituels s’y invectivent à longueur de colonnes. Le sujet abordé n’a aucune importance. J’espère pour Matthias Gradet qu’il veillera à « filtrer » les messages inopportuns.

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  3. Je vous confirme cette fâcheuse tendance au "défouloir"... mais je lutte... en "filtrant" les messages les plus indélicats... ce qui ne plaît pas toujours...

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  4. "Ceux qui savent se taisent ; et ceux qui parlent ne savent pas" (*) n'est-ce pas? "Un lecteur doit rester un lecteur", les dirigeants des dirigeants, les dirigés des dirigés, les maîtres des maîtres et les esclaves des esclaves. "Chacun à sa place" (lieu commun pour une prochaine exégèse) et la société de classes sera bien gardée (bien qu'elle vacille dangereusement sur ses bases et de son propre fait : la chouette du crépuscule s'éveille toujours à Athènes...).
    "Un lecteur doit rester un lecteur" : enfermé dans sa condition, pire que la caste des Intouchables, il ne saurait bien évidemment en sortir. Sous aucun prétexte.


    (*) Lao Tseu

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  5. Mais oui, un lecteur doit rester un lecteur, et fermer son bec, même s’il a envie de donner son avis. Qui le lui demande ? Les « blogs » lui permettent de déverser sa bile, gratuitement, mais tournent court. Je le sais bien : je cède sans cesse à cette tentation, et puis je me flanque mentalement des gifles. L’Internet périra peut-être de cette facilité à baver à tout propos. Tout le monde a quelque chose à dire, mais cela n’intéresse personne.

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  6. 1. Horreur des Cassandre qui annoncent que tel livre ou telle émission ou tel colloque sera nul, sans avoir lu la première ligne ou entendu le premier mot. Faut critiquer après, pas avant.
    2. Horreur de ceux qui disent "Céline penserait ceci ou cela". Personne sait.
    3. Intérêt à ce que pense les lecteurs, pas toujours bien sûr, car cela dépend de la qualité de leur propos.
    4. Horreur des enfermements péremptoire et abstraits du style "un lecteur doit rester un lecteur". Aussi bizarre que "un libraire doit rester un libraire", vendre et pas lire ni juger. Bizarre ces murs et ces rails que construit Thyssens, cette soumission à un ordre des choses, qui ne repose sur rien que sur un respect d'un ordre fantasmatique. Thyssens est pourtant quelqu'un de fin, de pertinent et de lettré d'habitude.Qu'il n'aime pas les bavardages stériles, d'accord, les insultes d'accord, mais pour le reste ?
    5. Personne n'oblige l'un ou l'autre à ouvrir les commentaires, à les lire et à y répondre. Alors, où est le problème ?

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  7. Un lecteur digne de ce nom devrait pouvoir résister à la tentation de lire les commentaires de lecteurs de bas étage.
    Un lecteur émérite et vertueux devrait faire preuve d'exemplarité en gardant ses leçons de morale pour soi, en évitant soigneusement de se mêler à la populace par le biais de commentaires guillotins et castrateurs.
    Un lecteur qui se prend à ce point au sérieux devient un lecteur ennuyeux lorsqu'il commet le sacrilège de prendre la plume pour critiquer d'autres lecteurs à qui il reproche de prendre la plume.
    Mais un lecteur dont le site "Robert et compagnie" est une référence reste néanmoins digne d'éloges.
    C'est un lecteur de seconde zone qui vous l'écrit : j'aime beaucoup ce que vous faites. Je vous invite à ne pas me lire, sous peine de donner l'impression de vous intéresser à ce qui n'intéresse personne.
    Vive la Célinie libre !

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  8. Anonyme 30 juin 21 heures 35 a "bavé" à juste propos, mieux que je n'aurais su faire. Rien à ajouter. Je céderai donc pour cette fois à la ferme injonction de Thyssens : "fermer mon bec". Mais ce n'est que partie remise !

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