JSSNews.com, "webzine d’opinion israélien", se fait l'écho de la parution du Céline, un antisémite exceptionnel d'Antoine Peillon, paru en mai aux éditions Le bord de l'eau.
Louis-Ferdinand Destouches, dit « Céline », fait la une de l’actualité française avec ce que l’on nomme déjà : l’affaire des célébrations nationales. L’écrivain, encensé par certains comme une véritable légende, un homme extraordinaire, un génie, possède cependant, un tout autre profil que je qualifierais des plus méprisables !
Antoine Peillon, journaliste sérieux et pointu, nous présente Céline. Un Céline en toute vérité, dans son dernier livre “Céline, un antisémite exceptionnel“. Un livre passionant que j’ai dévoré.
A commencer par les toutes premières pages de ce document vérité.
« Georges Charpak s’adressant à Fabrice Luchini lors de la dernière émission de Bouillon de Culture, de Bernard Pivot, le 29 juin 2001 :
« Je ne peux pas m’empêcher de penser, en voyant cette séquence -interventions, en paroles et en musiques, des violonistes Manuel Rosental, Yehudi Menuhim et Patrice Fontanarosa- que si Céline l’avait vue, il l’aurait haïe. (…) J’aimerais comprendre comment on peut défendre Céline grand écrivain – et je m’incline devant le grand écrivain – et ne pas mettre une barrière devant l’homme (…) qui était abject car il souhaitait la mort de tous les gens que l’on voyait là en train de jouer du violon… »
Céline, grand écrivain mais également ardent défenseur de la haine anti-juive ?
La véritable personnalité du personnage se dévoile au fur et a mesure de la lecture de ce livre. 72 pages truffées d’histoires, d’anecdotes et d’exemples aussi intéressants les uns que les autres, un véritable opus ! A commencer par les propres mots de Céline : « Plus de Juifs que jamais dans les rues… dans la presse… au barreau… en Sorbonne… en médecine… au théâtre, à l’Opéra, au Français ; dans l’industrie, dans les banques. » 70 ans après avoir rédigé ces lignes, elles sont plus que jamais, hélas, actuelles, du moins, pour les défenseurs de la cause anti-juive (et anti-israélienne qui plus est) moderne. La banque, la culture, la presse, ils sont partout… Des idées reçues qui poursuivent le Juif et qui ne périssent jamais. Pire, qui se recyclent. Et Céline sait y faire.
Dès 1963, Philippe Sollers se scandalisait déjà, « qu’on ose reprocher à un littérateur ses engagements politiques de la veille au risque de nuire à sa carrière politique. » Comme si les écrivains sarkozistes l’étaient devenus uniquement par ambition, juste avant l’élection de Sarkozy comme président en 2007. Rien de politique la-dedans, juste une petite touche de zèle bien placé. Et les célinophiles ont du mal à se l’avouer. Les Bruno Gollnish et autres... Eric Nolleau, sans oublier le Grand Fabrice Luchini.
Dans son livre, Antoine Peillon explique également que la haine raciale de Céline est originaire, construite, systématique et “exterminationniste”. Est aveugle celui qui ne veut pas le voir. Pour Louis-Ferdinand, la solution aux problèmes de la France se trouvait dans l’alliance avec l’Allemagne nazie. Céline voulait « éliminer la race juive », il voulait « les égorger dans leur mesquinerie » et faire comme Hitler : « surgir (…) et par salve, tuer. »
Il est de ces livres pour la culture et l’intelligence que vous lisez sans pouvoir le lâcher, tant que vous ne l’avez pas terminé. Celui d’Antoine Peillon en fait parti. A moins de 6 €, il serait bien dommage de s’en priver!
Jonathan-Simon SELLEM
JSSNews, 27/07/2011
Antoine Peillon, Céline, un antisémite exceptionnel, Ed. Le bord de l'eau, 2011.
Commande possible sur Amazon.fr.
Louis-Ferdinand Destouches, dit « Céline », fait la une de l’actualité française avec ce que l’on nomme déjà : l’affaire des célébrations nationales. L’écrivain, encensé par certains comme une véritable légende, un homme extraordinaire, un génie, possède cependant, un tout autre profil que je qualifierais des plus méprisables !
Antoine Peillon, journaliste sérieux et pointu, nous présente Céline. Un Céline en toute vérité, dans son dernier livre “Céline, un antisémite exceptionnel“. Un livre passionant que j’ai dévoré.
A commencer par les toutes premières pages de ce document vérité.
« Georges Charpak s’adressant à Fabrice Luchini lors de la dernière émission de Bouillon de Culture, de Bernard Pivot, le 29 juin 2001 :
« Je ne peux pas m’empêcher de penser, en voyant cette séquence -interventions, en paroles et en musiques, des violonistes Manuel Rosental, Yehudi Menuhim et Patrice Fontanarosa- que si Céline l’avait vue, il l’aurait haïe. (…) J’aimerais comprendre comment on peut défendre Céline grand écrivain – et je m’incline devant le grand écrivain – et ne pas mettre une barrière devant l’homme (…) qui était abject car il souhaitait la mort de tous les gens que l’on voyait là en train de jouer du violon… »
Céline, grand écrivain mais également ardent défenseur de la haine anti-juive ?
La véritable personnalité du personnage se dévoile au fur et a mesure de la lecture de ce livre. 72 pages truffées d’histoires, d’anecdotes et d’exemples aussi intéressants les uns que les autres, un véritable opus ! A commencer par les propres mots de Céline : « Plus de Juifs que jamais dans les rues… dans la presse… au barreau… en Sorbonne… en médecine… au théâtre, à l’Opéra, au Français ; dans l’industrie, dans les banques. » 70 ans après avoir rédigé ces lignes, elles sont plus que jamais, hélas, actuelles, du moins, pour les défenseurs de la cause anti-juive (et anti-israélienne qui plus est) moderne. La banque, la culture, la presse, ils sont partout… Des idées reçues qui poursuivent le Juif et qui ne périssent jamais. Pire, qui se recyclent. Et Céline sait y faire.
Dès 1963, Philippe Sollers se scandalisait déjà, « qu’on ose reprocher à un littérateur ses engagements politiques de la veille au risque de nuire à sa carrière politique. » Comme si les écrivains sarkozistes l’étaient devenus uniquement par ambition, juste avant l’élection de Sarkozy comme président en 2007. Rien de politique la-dedans, juste une petite touche de zèle bien placé. Et les célinophiles ont du mal à se l’avouer. Les Bruno Gollnish et autres... Eric Nolleau, sans oublier le Grand Fabrice Luchini.
Dans son livre, Antoine Peillon explique également que la haine raciale de Céline est originaire, construite, systématique et “exterminationniste”. Est aveugle celui qui ne veut pas le voir. Pour Louis-Ferdinand, la solution aux problèmes de la France se trouvait dans l’alliance avec l’Allemagne nazie. Céline voulait « éliminer la race juive », il voulait « les égorger dans leur mesquinerie » et faire comme Hitler : « surgir (…) et par salve, tuer. »
Il est de ces livres pour la culture et l’intelligence que vous lisez sans pouvoir le lâcher, tant que vous ne l’avez pas terminé. Celui d’Antoine Peillon en fait parti. A moins de 6 €, il serait bien dommage de s’en priver!
Jonathan-Simon SELLEM
JSSNews, 27/07/2011
Antoine Peillon, Céline, un antisémite exceptionnel, Ed. Le bord de l'eau, 2011.
Commande possible sur Amazon.fr.
Pas faux comme article.
RépondreSupprimerMalheureusement.