Une maison, un écrivain : Louis-Ferdinand Céline, le reclus de Meudon
"Une maison, un écrivain", série documentaire proposée par Patrick Poivre d'Arvor, a consacré un numéro à Louis-Ferdinand Céline. Un épisode écrit et réalisé par François Caillat, diffusé sur France 5 dimanche 24 juillet 2011. Durée 26 min.
Erreur de PPDA : "Féerie pour une autre fois" n'est pas le livre de la jeunesse de Céline à Londres, dommage, comme imprécision... "Guignol's Band" l'est.
Chez Fauchon dont ont profité les bébés requins comme Nabe, Stevenin et tutti quanti avides de petits ragots bêtes et méchants à prétention littéraire.
A l'instar d'Anonyme, j'avais sursauté en entendant la bourde de PPDA qui n'a pas lu Céline ; il ne sait pas non plus prononcer "Sigmaringen" qui ne doit pas lui évoquer grand-chose. Quant à sa lecture de quelques extraits de Céline, un complet désastre : il ne sent tout simplement pas le rythme… Toujours le même petit plumitif indigent et inculte. Trouvé Gibault très-bien en revanche, qui avec l'âge ou possédé par son sujet, avait des accents — toniques — curieusement céliniens… Le jardin ressemble à celui de Léautaud à Fontenay, et l'intérieur donne l'impression d'un fameux désordre. Les bébés requins n'ont pas fait que dépenser les droits d'auteur chez Fauchon, ils ont dû tout remuer et bien-piller dans les reliques.
A voir les photos de l'émission ci-dessus, on se demande si le "reclus de Meudon" est Céline... ou Maître Gibault ! "Genius loci" sans doute...
(A Anonyme 26 juillet 10:58 : je ne crois pas que la littérature soit une prétention chez Marc-Edouard Nabe... En attestent les 4 forts volumes de son "Journal" qui m'ont fourni mes plus beaux fous rires littéraires depuis Céline justement ! Avide de ragots lui aussi : cf. "D'un Château l'autre". Qu'importent les ragots s'ils font oeuvre !)
Tout est remplissage, dans ce document. François Gibault, bien emmerdé, a fait de son mieux dans une savane épouvantable. C’était déjà le cas en 1990, quand j’y fus. Un bordel monstre, dedans, dehors. La seule « modernité » était la cage du perroquet, un vilain oiseau qui, à cause de sa méchanceté, avait été enfermé en « dur » : c’était le vrai patron des lieux, il faisait fuir tout le monde. Et ce n’était même pas Toto, l’oiseau de Céline, mort depuis longtemps : juste un perroquet jacasseur, un vrai chieur.Les chiens étaient toujours bien « bouffeurs » de visiteurs indésirables. J’avais oublié ma sacoche à l’intérieur, en sortant tard : Lucette dut me la jeter du premier étage : ouvrir la porte du rez-de-chaussée, après le départ de tout le monde, c’était se faire agresser par la meute. Je voyais déjà en manchette : « Un Belge mangé par les chiens de Louis-Ferdinand Céline » ! Un autre Belge...
Ce qu'il y a de troublant, si je puis dire, c'est la manière dont Gibault a adopté la diction de Céline... Tout porte à croire qu'à force de restituer la vie d'un autre, on s'assimile à cet autre personnage. N'empêche je n'ai pas lu la biographie qu'il a écrit. Cela étant je partage l'avis des commentateurs: le documentaire est fade...
Céline a subi la prison en Suède à la fin des années 40 et il en est revenu meurtri parce que l'on y parlait pas le français mais que dirait-il si il était allé dans une prison musulmane comme Fleury Mérogis où a été incarcéré Hervé Ryssen ?
Erreur de PPDA : "Féerie pour une autre fois" n'est pas le livre de la jeunesse de Céline à Londres, dommage, comme imprécision... "Guignol's Band" l'est.
RépondreSupprimerOù vont les droits d'auteur ? pas dans la maison. Lucette doit entasser un sacré magot.
RépondreSupprimerChez Fauchon dont ont profité les bébés requins comme Nabe, Stevenin et tutti quanti avides de petits ragots bêtes et méchants à prétention littéraire.
RépondreSupprimerA l'instar d'Anonyme, j'avais sursauté en entendant la bourde de PPDA qui n'a pas lu Céline ; il ne sait pas non plus prononcer "Sigmaringen" qui ne doit pas lui évoquer grand-chose. Quant à sa lecture de quelques extraits de Céline, un complet désastre : il ne sent tout simplement pas le rythme… Toujours le même petit plumitif indigent et inculte.
RépondreSupprimerTrouvé Gibault très-bien en revanche, qui avec l'âge ou possédé par son sujet, avait des accents — toniques — curieusement céliniens…
Le jardin ressemble à celui de Léautaud à Fontenay, et l'intérieur donne l'impression d'un fameux désordre. Les bébés requins n'ont pas fait que dépenser les droits d'auteur chez Fauchon, ils ont dû tout remuer et bien-piller dans les reliques.
A voir les photos de l'émission ci-dessus, on se demande si le "reclus de Meudon" est Céline... ou Maître Gibault ! "Genius loci" sans doute...
RépondreSupprimer(A Anonyme 26 juillet 10:58 : je ne crois pas que la littérature soit une prétention chez Marc-Edouard Nabe... En attestent les 4 forts volumes de son "Journal" qui m'ont fourni mes plus beaux fous rires littéraires depuis Céline justement ! Avide de ragots lui aussi : cf. "D'un Château l'autre". Qu'importent les ragots s'ils font oeuvre !)
TRès déçu par ce doc !
RépondreSupprimerPPDA n'avait vraiment rien à dire ; c'est du remplissage !
Tout est remplissage, dans ce document. François Gibault, bien emmerdé, a fait de son mieux dans une savane épouvantable. C’était déjà le cas en 1990, quand j’y fus. Un bordel monstre, dedans, dehors. La seule « modernité » était la cage du perroquet, un vilain oiseau qui, à cause de sa méchanceté, avait été enfermé en « dur » : c’était le vrai patron des lieux, il faisait fuir tout le monde. Et ce n’était même pas Toto, l’oiseau de Céline, mort depuis longtemps : juste un perroquet jacasseur, un vrai chieur.Les chiens étaient toujours bien « bouffeurs » de visiteurs indésirables. J’avais oublié ma sacoche à l’intérieur, en sortant tard : Lucette dut me la jeter du premier étage : ouvrir la porte du rez-de-chaussée, après le départ de tout le monde, c’était se faire agresser par la meute. Je voyais déjà en manchette : « Un Belge mangé par les chiens de Louis-Ferdinand Céline » ! Un autre Belge...
RépondreSupprimerCe qu'il y a de troublant, si je puis dire, c'est la manière dont Gibault a adopté la diction de Céline... Tout porte à croire qu'à force de restituer la vie d'un autre, on s'assimile à cet autre personnage. N'empêche je n'ai pas lu la biographie qu'il a écrit. Cela étant je partage l'avis des commentateurs: le documentaire est fade...
RépondreSupprimerCéline a subi la prison en Suède à la fin des années 40 et il en est revenu meurtri parce que l'on y parlait pas le français mais que dirait-il si il était allé dans une prison musulmane comme Fleury Mérogis où a été incarcéré Hervé Ryssen ?
RépondreSupprimerPas mal la passerelle....
SupprimerEn prison au Danemark , je rectifie.
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, les Destouches subissaient la haine de leur voisinage, à Meudon .
RépondreSupprimerEt c'est pour ça qu'un de ses voisins a racheter la maison, étrange,je crois être entré dans le jardin sans me faire remarquer......😂😂😂😂
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