En décorant Madeleine Chapsal de l’Ordre national du mérite, mercredi soir, le président de la République a rappelé que la romancière avait réalisé un grand entretien avec Louis-Ferdinand Céline pour L’Express. En ajoutant d’un air de défi à l’adresse des amis des promus du jour, et des ministres qui se pressaient dans la salle des fêtes de l’Élysée : « S’il est encore permis de nos jours de parler de Céline sans créer de polémique ! »
Le Figaro, 1/10/2011.
Voilà qui sonne comme un désaveu (ironique) des protagonistes de la polémique de janvier. Son ministre des Célébrations, inévitablement présent puisqu'il s'agissat de décorer une journaliste et écrivaine, a dû apprécier !
RépondreSupprimerTout cela est de la mauvaise musique, à ce niveau là rien n'est gratuit.
RépondreSupprimerPhilippe Régniez
Sarkozy appréciait Céline et s'approvisionnait en livres, bien avant de devenir président. Un de ses conseillers culturels des Hauts de Seine me l'avait dit. Mais est-ce intéressant de savoir ça ? Sommes-nous si petits, ni cancaniers, si ennuyés, si vides, que les gourmandises de nos élus, dirigeants ou maitres, nous intriguent, amusent ou passionnent à ce point ?
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