Rencontre avec Denis Lavant.
La musique est celle des mots. Les mots de Louis-Ferdinand Céline.
Céline écrit : «… Je connais la musique du fond des choses, je saurais s’il le fallait, faire danser les alligators sur la flûte de pan…»
Une musique acide, désenchantée, prisonnière du tumulte.
Denis aime Villon, Michaux, Rimbaud, Zo d’Axa, qui veut dire, en grec, j’avance en mordant.
Lui avance avec l’idée qu’il faut rester vigilant, qu’il est bon d’entretenir une pensée critique, intime. D’avancer libre avec ses choix artistiques, réalisateurs, poètes, metteurs en scène.
Il pense qu’il est douteux pour un artiste de se mêler de politique.
La musique des ténors de la campagne lui paraît inaudible.
Nous buvons un thé, la matinée s’achève. Il me semble qu’un chat dort en boule sur le canapé.
Denis Lavant est au Théâtre de l’Epée de Bois, (Paris 12e) du 13 mars au 15 avril (01.48.08.39.74). « Faire danser les alligators sur la flûte de pan », d’après la correspondance de Louis-Ferdinand Céline. Un spectacle composé par Emile Brami, une mise en scène d'Ivan Morane.
Il est au cinéma dans « L’œil de l’astronome, Jean Kepler, une étoile dans l’obscurité », de Stan Neumann.
Xavier LAHACHE
Médiapart, 15 mars 2012.
La musique est celle des mots. Les mots de Louis-Ferdinand Céline.
Céline écrit : «… Je connais la musique du fond des choses, je saurais s’il le fallait, faire danser les alligators sur la flûte de pan…»
Une musique acide, désenchantée, prisonnière du tumulte.
Denis aime Villon, Michaux, Rimbaud, Zo d’Axa, qui veut dire, en grec, j’avance en mordant.
Lui avance avec l’idée qu’il faut rester vigilant, qu’il est bon d’entretenir une pensée critique, intime. D’avancer libre avec ses choix artistiques, réalisateurs, poètes, metteurs en scène.
Il pense qu’il est douteux pour un artiste de se mêler de politique.
La musique des ténors de la campagne lui paraît inaudible.
Nous buvons un thé, la matinée s’achève. Il me semble qu’un chat dort en boule sur le canapé.
Denis Lavant est au Théâtre de l’Epée de Bois, (Paris 12e) du 13 mars au 15 avril (01.48.08.39.74). « Faire danser les alligators sur la flûte de pan », d’après la correspondance de Louis-Ferdinand Céline. Un spectacle composé par Emile Brami, une mise en scène d'Ivan Morane.
Il est au cinéma dans « L’œil de l’astronome, Jean Kepler, une étoile dans l’obscurité », de Stan Neumann.
Xavier LAHACHE
Médiapart, 15 mars 2012.
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