> Iggy Pop sort le 9 juillet Après, album de reprises, dont une moitié de chansons françaises. A la question "D'où vous vient cette passion de la culture française ?" posée par Philippe Manoeuvre, il répond : « Sans doute de Jim Morrison. La littérature française me fascine
depuis des années. Plus ça va, plus je comprends tout ce que Morrison
avait pris à Genet, à Céline, et même à François Truffaut ! Les
meilleures chansons des Doors sont sans doute venues de là : "End Of The Night" c'est Voyage au bout de la Nuit. Et l'Enfant Sauvage de Truffaut
a donné "Wild Child"... ». Contact n°457, juin 2012.
> Jean-Paul Rouve, comédien, actuellement à l'écran avec Quand je serai petit, évoque ses lectures dans Figaro Madame : Votre livre de chevet ? Si c’est un homme, de Primo Levi, celui que j’ai le plus lu et relu. Le casting d’un dîner idéal chez vous ? Benoît Poelvoorde, être passionnant. Georges Brassens, anarchiste bienveillant
qui, contrairement à beaucoup, n’a jamais dérapé. Et Louis-Ferdinand
Céline, romancier extraordinaire et homme méprisable. À l’inverse de ce
qu’on voudrait nous faire croire aujourd’hui, l’art n’a rien d’une
valeur morale.
> Jean Rolin, lors d'une interview accordée à L'Express publiée le 19 juin 2012 : « Je ne m'interdis rien. J'ai lu Bagatelles pour un massacre, de Louis-Ferdinand Céline et je pourrais lire Mein Kampf, de Hitler.[...] A la recherche du temps perdu, de Proust, une oeuvre inépuisable, celle que je relis le plus souvent. Mais je reviens aussi aux livres de Raymond Queneau, d'Henri Michaux, de Céline, de Joseph Conrad, en particulier La Folie Almayer. Je relis également Et le buisson devint cendre de Manès Sperber, un juif de l'Empire austro-hongrois qui parle très bien de l'horreur du communisme et de la fascination qu'il a pu exercer.
»
> Louis-José Houlde, humoriste canadien, s'inspire du Voyage pour le titre de son troisième spectacle. Nommé Les heures verticales, ce show débutera le 19 juin à Port-Cartier. « J'avais déjà en tête le concept du show que je prépare présentement,
raconte-t-il. J'ai trouvé un petit bout de phrase qui fittait
parfaitement avec l'idée que j'avais. » Le spectacle aborde les thèmes de la séparation, de la maladie, de la solitude et rit « de ce qui est difficile à vivre ». (Le Soleil, 23 novembre 2011 et Canöe.ca, 19 juin 2012)
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