Voilà une nouvelle occasion de dire « c'était mieux avant ! ». Avant, quand on savait s'engueler, c'est sûr. Pour preuve le dernier titre de Catherine Guennec qui nous rammène au XVIIIè siècle, dans les beautés du langage de l'époque.
Mais pudibond s'abstenir ! Car c'est un plongeon dans la langue populaire du XVIIIè que vous ferez à la lecture de cet abécédaire. Langage « de la halle, des marchés », des fêtes populaires, langue riche, originale, créative, verte, parfois grossière, une langue définitivement vivante... A son origine uniquement orale, l'auteur s'est inspiré pour ce livre, son troisième, du travail de Jean-Joseph Vadé, le « Michel-Ange de l'ordure » selon Barbey d'Aurevilly, qui a connu un large succès avec La pipe cassée, texte enrichi de la gouaille des « petites gens ». Petite gens, mais qui savait lancer l'insulte avec humour et légèreté... Oyez comme ça sonne : « chattemite », « coquefredouille », « laidasse », « encens de vidangeur ».
En amoureuse des mots, Catherine Guennec n'a pas oublié l'oeuvre de Céline, dans laquelle fourmillent, insultes, néologismes et explosion verbale. C'est dans ses textes polémiques que l'auteur nous propose en fin d'ouvrage un liste de deux pages d'insultes céliniennes accompagnées d'une proposition : celle de crééer nous-mêmes de nouveaux « gros mots » et continuer ainsi l'oeuvre de nos prédecesseurs...
Un savoureux volume qui viendra utilement enrichir votre vocabulaire... pour faire face aux « premiers moutardiers du Pape », « vilains morvaillons » et autres « mirmidons »... Ils ne manquent pas...
Mais pudibond s'abstenir ! Car c'est un plongeon dans la langue populaire du XVIIIè que vous ferez à la lecture de cet abécédaire. Langage « de la halle, des marchés », des fêtes populaires, langue riche, originale, créative, verte, parfois grossière, une langue définitivement vivante... A son origine uniquement orale, l'auteur s'est inspiré pour ce livre, son troisième, du travail de Jean-Joseph Vadé, le « Michel-Ange de l'ordure » selon Barbey d'Aurevilly, qui a connu un large succès avec La pipe cassée, texte enrichi de la gouaille des « petites gens ». Petite gens, mais qui savait lancer l'insulte avec humour et légèreté... Oyez comme ça sonne : « chattemite », « coquefredouille », « laidasse », « encens de vidangeur ».
En amoureuse des mots, Catherine Guennec n'a pas oublié l'oeuvre de Céline, dans laquelle fourmillent, insultes, néologismes et explosion verbale. C'est dans ses textes polémiques que l'auteur nous propose en fin d'ouvrage un liste de deux pages d'insultes céliniennes accompagnées d'une proposition : celle de crééer nous-mêmes de nouveaux « gros mots » et continuer ainsi l'oeuvre de nos prédecesseurs...
Un savoureux volume qui viendra utilement enrichir votre vocabulaire... pour faire face aux « premiers moutardiers du Pape », « vilains morvaillons » et autres « mirmidons »... Ils ne manquent pas...
M.G.
Le Petit Célinien, 8 juillet 2012.
Christine Guennec, Espèce desavon à culotte !... et autres injures d'antan, First éditions, 2012.
Commande possible sur Amazon.fr.
DU MÊME AUTEUR
Le roman de Sophie Arnould, Lattès, 2010.La Modiste de la reine : le roman de Rose Bertin, Lattès, 2004.
Je connais aussi ce livre, un vrai petit bijou!
RépondreSupprimerqui non seulement présente des insultes du 18e siècle et des insultes céliniennes mais aussi des insultes d'autres siècles. Un exemple? Une insulte antique authentique : Pedicabo ego vos!
L'auteur, au regard de la bibliographie, a sérieusement planché sur le sujet !
Livre à offrir, à s'offrir et à conserver !