> L'Année Céline 2011, très attendue pour cette année du cinquantenaire, devrait paraître entre octobre et novembre 2012 aux éditions Du Lérot. Plus de détails à parution. www.editionsdulerot.fr
> Berlin trafic : Julien Santoni signe avec Berlin trafic son premier roman où rode clairement l'influence de Céline. A travers ces errances dans un Berlin interlope, le personnage principal, fuyant un passé douloureux, se retrouve face à lui-même et à ses vieux démons. Le poids de Céline se retrouve dans le rythme (utilisation des trois points, de phrases courtes, accumulation de noms et adjectifs), dans le style à travers notamment le choix d'un vocabulaire populaire et argotique, et dans ses thématiques de la fuite, de la douleur et de la mort. Extraits : « Je vous cause là avec ma petite voix de fange, l'argot purotin. Mais j'ai aussi une petite voix d'éther. » « Je ne sais pas comment vous allez lire tout ça, parce que c'est la voix qui compte... la mienne. Si vous l'avez pas dans la tête, c'est quasiment foutu. Moi, sous mes airs proprets, bien lavé et tout, je suis un peu marlou, cabot capo déserteur, de retour des Indes, saboteur voûté mais pas roublard, oh ça non par exemple ! J'ai comme une voix qui me trottine gazelle dans la cabèche, j'espère que vous serez pas durs de la feuille... c'est entre le titi parisien comme on n'en fait plus et la fripouille pataude. Je crois que j'ai la bagoule mignarde et salope... C'est magma et dentelle... »
> Berlin trafic : Julien Santoni signe avec Berlin trafic son premier roman où rode clairement l'influence de Céline. A travers ces errances dans un Berlin interlope, le personnage principal, fuyant un passé douloureux, se retrouve face à lui-même et à ses vieux démons. Le poids de Céline se retrouve dans le rythme (utilisation des trois points, de phrases courtes, accumulation de noms et adjectifs), dans le style à travers notamment le choix d'un vocabulaire populaire et argotique, et dans ses thématiques de la fuite, de la douleur et de la mort. Extraits : « Je vous cause là avec ma petite voix de fange, l'argot purotin. Mais j'ai aussi une petite voix d'éther. » « Je ne sais pas comment vous allez lire tout ça, parce que c'est la voix qui compte... la mienne. Si vous l'avez pas dans la tête, c'est quasiment foutu. Moi, sous mes airs proprets, bien lavé et tout, je suis un peu marlou, cabot capo déserteur, de retour des Indes, saboteur voûté mais pas roublard, oh ça non par exemple ! J'ai comme une voix qui me trottine gazelle dans la cabèche, j'espère que vous serez pas durs de la feuille... c'est entre le titi parisien comme on n'en fait plus et la fripouille pataude. Je crois que j'ai la bagoule mignarde et salope... C'est magma et dentelle... »
Un personnage de danseuse consolatrice vient compléter le tableau d'un récit où la capitale allemande, en pleine mutation, joue un rôle majeur (« On peut pas dire Berlin c'est moche, Berlin c'est beau. ») : « C'est du tulle, de la grâce éployée, elle a encore son diadème de reine, ça glisse comme des panthères palmées, les danseuses. ». Après une partie plus faible, le roman se termine sur de belles pages d'une vision hallucinée, célinienne, de mort, de feu et de ruines... Julien Santoni, Berlin trafic, Grasset, 2008.
> Colloque : Le prochain colloque des vingtièmistes se tiendra à Atlanta (Georgia Tech)
en mars 2013 et aura pour thème « Trace(s), Fragment(s), reste(s) ». Une
session sera consacrée à Céline. Les propositions de communication sont à envoyer à traces@modlangs.gatech.edu. Tous les détails sur http://frenchconference2013.gatech.edu/
> Gilbert Collard : Récemment élu député au Parlement français sous les couleurs du Front National, Gilbert Collard, à la question « Quel livre auriez-vous aimé écrire ? », a répondu : « Voyage au bout de la nuit : un cri de la souffrance humaine, une révolution dans l’écriture. Il est triste qu’un si grand écrivain se soit perdu dans un antisémitisme ignoble. ». Paris Match, 9 août 2012.
> Camus, Céline, Perec, Prévert : Le site Rue89.com consacre un article à l'émission littéraire « Lecture pour tous ». Le passage de Céline en 1957 est évoqué. A lire sur www.rue89.com.
> Gilbert Collard : Récemment élu député au Parlement français sous les couleurs du Front National, Gilbert Collard, à la question « Quel livre auriez-vous aimé écrire ? », a répondu : « Voyage au bout de la nuit : un cri de la souffrance humaine, une révolution dans l’écriture. Il est triste qu’un si grand écrivain se soit perdu dans un antisémitisme ignoble. ». Paris Match, 9 août 2012.
> Camus, Céline, Perec, Prévert : Le site Rue89.com consacre un article à l'émission littéraire « Lecture pour tous ». Le passage de Céline en 1957 est évoqué. A lire sur www.rue89.com.
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