Et si on lisait Céline autrement ? Et si Céline renouait avec les grands mythes fondateurs de notre culture ? Et si la clé de cette œuvre, géniale et scandaleuse, se laissait entrevoir dans le monosyllabe par lequel s'ouvre son premier roman Voyage au bout de la nuit : « Ça a débuté comme ça. » ?
Le « Ça » célinien, c'est d'abord le Chaos originel, la Nuit primordiale des antiques cosmogonies, d'où surgissent tant l'œuvre que l'auteur ; c'est aussi deux guerres mondiales pleines de bruit et de fureur, où se déchaîne la folie meurtrière des hommes ; c'est encore une langue de rupture, chaotique, charriant le meilleur, mais aussi le pire : celui des éructations antisémites ; c'est enfin le « Ça » intérieur, la part maudite dont chacun est porteur.
Le « Ça » célinien, c'est d'abord le Chaos originel, la Nuit primordiale des antiques cosmogonies, d'où surgissent tant l'œuvre que l'auteur ; c'est aussi deux guerres mondiales pleines de bruit et de fureur, où se déchaîne la folie meurtrière des hommes ; c'est encore une langue de rupture, chaotique, charriant le meilleur, mais aussi le pire : celui des éructations antisémites ; c'est enfin le « Ça » intérieur, la part maudite dont chacun est porteur.
Serge Kanony ouvre une porte que d'autres n'avaient fait qu'entrouvrir, derrière laquelle on entendait de drôles de cris. Serge Kanony ouvre la boîte de Pandore d'où s'échappent des ombres redoutables.
Serge KANONY, Céline ? C'est Ça !..., Le Petit Célinien Éditions, 2012.
Préface d'Éric Mazet.
216 pages, format 14x21. Tirage limité sur papier bouffant. ISBN 978-2-7466-5216-3.
Illustration de couverture : Loïc Zimmermann.
216 pages, format 14x21. Tirage limité sur papier bouffant. ISBN 978-2-7466-5216-3.
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Impressionnante couverture ! Céline à la fois dans sa jeunesse et avec quelque chose de vieux dans le regard. C'est Ferdinand rescapé de l'antre du Minotaure ou des enfers d'Hadès fixant la Gorgone, devenu Méduse lui-même, pétrifiant qui le juge. Peut-on parler d'hyper-réalisme mytho-fantastique ? L'auteur a bien du talent. Il sait dessiner et composer, ce qui devient rare. Trop difficile sans doute.
RépondreSupprimerExcessivement intéressant. Avec des idées aussi sérieuses et difficiles, introverties, se plonger dans le "çà" de L.F.Céline avec des mots aussi simples c'est une prouesse réussie.
RépondreSupprimerFace à une critique célinienne qui commence à s'embourgeoiser alors qu'il devient "acceptable" de lire Céline, l'auteur nous présente une relecture qui s'apparente à une sorte de littérature comparée très libre avec les monuments de la littérature grecque antique, mais qui fait la part belle à Céline et évite l'écueil de le tirer vers une nouvelle perspective de lecture qui trahirait sa singularité. Ce qui émerge donc, c'est une lecture personnelle et exigeante de Céline, qui s'attache à pénétrer plus avant dans les ténèbres. Ma meilleure lecture célinienne de l'année.
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