A mon arrivée à
Toulouse, inscrit à la fac des lettres, un copain a joué le rôle
du passeur : il m’a parlé de Céline dont j’ignorais
jusqu’au nom, et m’a dirigé vers une petite librairie à deux
pas de la basilique Saint-Sernin : La Bible d’or. Le
libraire, un petit homme tout en rondeurs, au visage lisse et
avenant, officiait dans un minuscule espace devant un auditoire
restreint qui se renouvelait au gré des heures : des étudiants, un
journaliste et critique de cinéma, auteur avec le directeur de la
cinémathèque d’un Panorama du film noir. Tant et si bien
que ma découverte de Céline est allée de pair avec celle des
Walsh, Lang, Mankiewicz…
Découvrir Céline dont
on ne m’avait dit mot au lycée c’était me revancher des Sartre,
Camus et autres auteurs dont je m’étais nourri. De l’après-guerre
aux années soixante, l’existentialisme avec son icône Jean-Paul
Sartre était dans l’air du temps. Pour se faire une idée de cette
Sartrolatrie, il suffit de lire ce que nous en dit Gabriel Matznef
dans Le taureau de Phalaris : « En classe de philo,
j’avais un condisciple qui nourrissait une fervente admiration pour
Jean-Paul Sartre… il suivait Sartre dans la rue… il
collectionnait ses mégots. »
Dans cette librairie,
donc, que des auteurs non conformistes et en réaction contre
l’idéologie dominante : les Hussards avec Blondin, Nimier,
le copain de Céline, etc. C’est là que j’ai acheté la plupart
des romans de Céline, les Cahiers de l’Herne, etc.
Pour moi, comme pour
beaucoup, la porte d’entrée qui a ouvert sur Céline ce fut Voyage
au bout de la nuit. D’un seul coup, brutalement, sans même
respecter les paliers de décompression, je me hissais de la nausée
sartrienne à la nausée célinienne. De Roquentin à Bardamu. Le
premier dégueule dans l’abstrait, ontologiquement, dans le Jardin
public de Bouville ; le second, physiquement, dans la boue des
Flandres.
Après la licence, pour
présenter l’agrégation, il fallait avoir rédigé un Diplôme
d’Etudes Supérieures ; sans hésiter, je choisis de composer un
mémoire sur Céline, disposant ainsi d’une année pour pousser
plus avant ma découverte de l’univers célinien. C’était en
1965 et les travaux critiques consacrés à cet auteur étaient peu
nombreux : trois Belges : Marc Hanrez, Pol Vandromme et Robert
Poulet, une Française : Nicole Debrie.
L’importance de ce
mémoire n’était pas dans son contenu, mais dans le fait qu’il
constituait une sorte de certificat de baptême, un devoir de
fidélité.
Il est bien plus facile
de donner les raisons pour lesquelles on n’aime pas un auteur, un
livre ou une personne que de dire celles pour lesquelles on les aime.
Le coeur a ses raisons… Pourquoi Montaigne aimait-il La Boétie ?
Parce que c’était lui ! Pourquoi j’aime Céline ? Parce que
c’est Céline, parce qu’il touche en moi à des zones que les
autres auteurs n’atteignent pas, n’atteindront jamais ; au plus
profond de ma viande. Céline ? Il est intradermique, les autres,
épidermiques ! Je crois qu’il y a là une part de mystère, ne pas
trop gratter !
Voyage au bout de la
nuit, je l’ai téléchargé, mis dans le disque dur de ma
mémoire, sécurisé… Mon de poche, celui de mes vingt ans, tout
écorné, surligné, avec plein de notes, je l’ai toujours à
portée. Si je veux vérifier une phrase, d’instinct, j’y vais
tout de suite. Sur l’échelle Richter de mes préférences, il fait
force 9 ! Mort à crédit ? Force 8. La trilogie allemande ?
Force 7.
Qu’est-ce que j’aime
dans l’oeuvre célinienne ? Sa démesure, son hybris, son Verbe, sa
puissance d’évocation, sa poésie, son délire, son côté
dionysiaque…
Céline ? Grandes orgues
et petite musique de nuit.
Bien sûr, Mort à
crédit est presque tout aussi présent en moi que le Voyage.
Selon moi, ils sont complémentaires. Dans le Voyage est
énoncée la vision célinienne du monde à travers la poésie de la
Nuit, émaillée d’aphorismes ; on «
s’instruit ».
Qui a lu le Voyage on ne la lui fera pas sur l’homme ; on y
fait son éducation, on est Candide qui voyage de l’Europe à
l’Amérique en passant par l’Afrique et qui revient « plein
d’usage et raison », etc.
Mais dans le Voyage
la bonde n’est pas lâchée, les flots sont encore contenus dans
les digues du langage. Dans Mort à crédit, les digues
pètent, celles de la phrase, le torrent verbal emporte tout… La
moindre altercation entre Ferdinand et son père se change en une
gigantomachie.
Ce que j’aime dans le
Voyage ? Cette hésitation entre les résidus du style écrit
et la langue parlée, l’argotique, leur télescopage ; sa dimension
mythique (la Nuit, la Mort…), sa poésie surtout, même celle des
phrases filées que l’auteur à reniées. Il n’est pas interdit
d’aimer Céline contre lui-même !
Deux exemples :
D’abord la poésie à
l’ancienne : « Les vivants qu’on égare dans les cryptes
du temps/dorment si bien avec les morts/qu’une même ombre les
confond déjà. » Un alexandrin, un octosyllabe, un décasyllabe.
A la moderne :
« Il avait comme un tisonnier en bas de l’oesophage qui lui
calcinait les tripes… Bientôt, il serait plus que des trous… Les
étoiles passeraient à travers avec les renvois. » Poésie
cosmique.
Ou encore : « …
comme si son âme lui serait sortie du derrière, des yeux, du
ventre, de la poitrine, qu’elle m’en aurait foutu partout,
qu’elle en illuminait la gare… » Poésie mystique.
La trilogie allemande,
aussi, à ne pas oublier (D’un château l’autre, Nord,
Rigodon) avec un Berlin éventré, ses champs de ruines, ses
hôtels dont les couloirs vous basculent dans le vide, les
bombardements, etc. Seul, peut-être, un film de Douglas Sirk (je
pense au soldat Graeber cherchant sa maison natale parmi les
entassements de gravats dans A time to love and a time to die)
se hisse à la hauteur des évocations céliniennes. Ce que j’aime enfin :
le dernier Céline, celui des interviewes (1957-1961), le Céline
moraliste qui décrypte notre époque, commente l’actualité d’une
manière souvent prophétique.
Votre premier livre,
D'un Céline et d'autres (L'Harmattan, 2010), démontrait
combien la littérature française des cinq derniers siècles est
restée d'une étonnante modernité.
Un «
classique » est
toujours « moderne »,
mais il n’est pas certain que le moderne d’aujourd’hui sera le
classique de demain !
Le titre m’a posé des
problèmes. J’ai renoncé à l’ordre chronologique car, partir de
Montaigne en passant par Pascal, Racine, aurait découragé bien des
lecteurs. Pourtant Montaigne avec son essai Des coches est
d’une brûlante actualité : les Espagnols avec Pizarro débarquant
chez les Amérindiens, ce sont les Ricains débarquant en Irak :
mêmes pillages, mêmes tortures.
On entend souvent dire à
propos d’une oeuvre, d’un artiste : il est dépassé. C’est
confondre le domaine esthétique avec le Grand Prix de Monaco ou les
Vingt-Quatre Heures du Mans ! Un romancier, un poète ne sont jamais
dépassés, ils sont parfois oubliés ; s’ils sont oubliés, c’est
parce que ne se trouve pas dans leurs écrits quelque chose qui les
rattache à nous, à l’universel.
Quoi de plus moderne que Les Fleurs du mal ? Baudelaire y invente la poésie urbaine, celle des cheminées qui crachent leurs fumées, des fêtards sortant de boîte au petit matin, et la chanson de Jacques Dutronc Paris s’éveille n’est rien d’autre que la mise en musique du poème Le crépuscule du matin.
Quoi de plus moderne que Les Fleurs du mal ? Baudelaire y invente la poésie urbaine, celle des cheminées qui crachent leurs fumées, des fêtards sortant de boîte au petit matin, et la chanson de Jacques Dutronc Paris s’éveille n’est rien d’autre que la mise en musique du poème Le crépuscule du matin.
C’est tout cela que
j’essaye de montrer dans ce premier essai littéraire : la
modernité des écrivains passés.
Votre nouvel ouvrage,
Céline ? C'est Ça !... (Le Petit Célinien Éditions,
2012), est un essai littéraire dont le sous-titre est : Petites
variations sur un gros mot. Faut-il entrevoir la clef de l'oeuvre
célinienne dans le monosyllabe par lequel s'ouvre Voyage au bout
de la nuit : « Ça a débuté comme ça. » ?
Cet incipit m’a
toujours fasciné. Sa banalité voulue me semblait cacher quelque
chose. Confirmation m’en a été donnée par la lecture d’un
court article de Raymond Jean intitulé : Ouvertures, phrases
seuils, paru en 1971, où à propos du premier Ça, il
évoquait la matière à « l’état de chaos… le ça des
psychanalystes et de Groddeck… »
A partir de là,
l’illumination : je me suis souvenu du poète grec Hésiode et de
sa Théogonie : « Donc, avant tout fut CHAOS… »
Mais, bon Dieu, le voilà le Chaos célinien : C’est le Ça ! Et
cette Nuit née du Chaos, c’est Céline, cet enfant de la nuit qui
enfante, à son tour, Voyage au bout de la nuit. Et les trois
monstres : Cottos, Briarée, Gyès que leur père « cachait tous
dans le sein de la Terre », ce sont les trois monstres céliniens
: les pamphlets que les libraires cachent au sein des
arrière-boutiques !
Le Ça célinien c’est
le Big Bang initial qui crache « une masse informe et confuse…
un entassement d’éléments mal unis et discordants » (Ovide),
un bordel cosmique dont Céline se porte témoin, chroniqueur…
Le titre, comme le
sous-titre « Petites variations sur un gros mot » ne
prennent sens qu’après la lecture de l’essai. Le gros mot ne
renvoie pas ici à une injure ou à une grossièreté, sens qui est
le sien dans le langage courant.
Je prends l’expression
gros mot dans l’acception que lui donne Paul Valéry.
Celui-ci ironise sur les philosophes qui s’échinent à rendre
compte de certaines réalités qui nous dépassent, et dont le sens
ne se laisse pas épuiser, dont on ne peut jamais faire le tour, et
qui se prêtent ainsi à toutes les définitions. Comme exemples de
gros mots il proposait Dieu, Ame, Nature, Liberté, etc. A
leur image le Ça n’est pas seulement le démonstratif que nous
connaissons tous, il est avant tout un gros mot, parce qu’il
est synonyme du Chaos.
Il s’agit, je le
répète, de variations, ce qui me laisse la liberté de jouer avec
ce mot qui, sous ma plume, tantôt renvoie au Chaos, tantôt
redevient un simple démonstratif.
Quand il est le
démonstratif, je le fais entrer dans une opposition avec Cela,
ce qui me permet un petit développement sur l’intrusion de la
langue parlée dans la langue écrite. Je reprends la remarque faite
par Henri Godard dans Poétique de Céline : « Céline a
choisi de dire “Ça
a débuté comme ça.”
et non : “Cela a
commencé de la manière suivante”
».
Dans un autre chapitre le
Ça devient synonyme du Ça freudien, et je me jette
avec délice dans un développement scatologique.
On le voit donc bien :
cet essai d’une centaine de pages [216 pages], est tout le
contraire d’une thèse épaisse, sérieuse et ordonnancée ; il va
de Ça, de Cela…
Pouvons-nous par
ailleurs lire cette oeuvre comme étant l'expression d'une pensée
mythique, transposée par l'auteur pour les besoins de son art ?
Que l’oeuvre de Céline
plonge ses racines dans les plus anciens mythes de la tradition
occidentale, qui le contesterait aujourd’hui ? Le mythe est partout
chez Céline : dans ses romans et dans sa personne même. Aujourd’hui
Céline est un mythe.
Lorsque Voyage au bout
de la nuit parut en 1932, les contemporains, étonnés (frappés
par la foudre) par la nouveauté de son écriture prirent cet
auteur pour un réaliste qui ne se plaisait que dans l’évocation
de l’ordure, et laissèrent souvent échapper la dimension mythique
du roman.
Le Voyage nous
renvoie à l’Odyssée, à Ulysse, tout cela transposé dans le
monde contemporain : une Odyssée en négatif, en dégradé. A
Bardamu-Ulysse Molly-Calypso ne promet pas l’éternelle jeunesse et
l’immortalité, mais le gite, le couvert et la rêverie à volonté
!
Dans le même roman,
Bardamu devenu Énée descend aux Enfers, ceux de l’hôtel Laugh
Calvin.
Le Ça qui ouvre
le premier roman se présente, on l’a vu, comme l’équivalent du
Chaos hésiodique, et dans Voyage les personnages plus
présents que Bardamu, Robinson ou Molly, ce sont la Mort, la Nuit,
le Néant.
Toujours dans la
mythologie grecque les Dieux prenaient en charge ce Chaos, pour
l’ordonner, l’agencer et en faire un ordre, une parure
c'est-à-dire un Cosmos ; pour l’accomplissement de cette
tâche, les Dieux étaient qualifiés de Démiurges :
ordonnateurs du Chaos. Céline, c’est l’anti-démiurge ;
ce foutoir cosmique, il se contente de le regarder et, pour nous le
montrer, son écriture se modèle sur lui : une écriture éclatée.
Chez lui, la parure se situe dans la beauté convulsive de son
écriture : un « Cosmon Acosmon », c'est-à-dire un ordre
désordonné, une parure déparée.
Parfois la mythologie
fait intrusion directement dans le récit : la barque de Caron dans
D’un château l’autre.
Et quand il jure, Céline substitue même au Nom de Dieu
classique un « nom de Styx » mythique (Féerie pour une
autre fois)
Pour qui écrivait
Céline ? Dans quel but ?
Peut-on répondre à une
telle question, je m’en réfèrerai tout simplement… à Céline
lui-même. Interrogé en 1957 par Madeleine Chapsal, journaliste à
L’Express, qui lui demande «
Pour qui écrivez-vous ? »,
il répond : « Je n’écris pas pour quelqu’un. C’est
la dernière des choses, s’abaisser à ça ! On écrit pour la
chose elle-même. »
Je suis d’accord avec
lui : on écrit pour écrire. Pourquoi la danseuse danse-t-elle ?
Pour danser, comme nous le dit Paul des cimetières Valéry. C’est
ce qui différencie la marche de la danse. On marche pour aller
quelque part ; la marche est utilitaire ; la danse est gratuite.
Pour quelles raisons ?
Montaigne prétendait qu’il n’avait écrit Les Essais que
pour ses amis, parents et alliés ! Evidemment il mentait ou
bien il avait une sacrée famille : tous ses frères humains.
Difficile, alors, pour ceux qui revendiquent une telle filiation de
faire une cousinade !
Quant aux raisons
qu’avance Céline (payer le terme), celui qui les croirait ferait
la preuve qu’il est naïf, qu’il n’a rien compris.
Dans un entretien, Céline
a déclaré un jour écrire «
pour rendre les autres [écrivains] illisibles ».
De ce côté là il n’a pas mal réussi ; il y a désormais un
avant et un après Céline.
Je retournerais
volontiers la question : « pour
qui Céline écrivait-il »
en « contre qui Céline
écrivait-il ». Il écrit
contre la guerre, les petits colons, les gadoues banlieusardes,
contre la Mort, le cancer du rectum, contre lui-même (liste non
exhaustive).
Chez Céline, écrire est
un cri, celui d’Edvard Munch.
Avez-vous enseigné
Céline dans vos classes ?
J’ai toujours enseigné
en lycée en classe de Première et de Terminale. A cette époque il
n’y avait pas un programme national, et chaque professeur avait la
liberté d’expliquer les auteurs et les oeuvres qu’il souhaitait.
L’enseignement des lettres était facultatif pour les terminales
scientifiques et portait sur des auteurs du XXè siècle. Je
choisissais donc les auteurs qui avaient ma préférence : Proust,
Valéry, Bernanos, Céline. C’est ainsi que je commentais le
Voyage. Par la suite, j’ai fait la même chose avec mes
classes de Première. Mais dans les années 90 les programmes ont été
nationalisés, et tous les élèves de toutes les classes de
1ère et Terminales Littéraires ont étudié les mêmes auteurs :
Aragon, Aimé Césaire, Primo Lévi, etc. Je suppose que cela
aujourd’hui a changé.
L'intérêt que vous
portez à cet auteur vous a-t-il valu quelques désagréments d'ordre
professionnel ?
En province, tout au
moins à mon époque (1970/80), expliquer Céline n’était pas
courant ; la place qui lui était allouée dans les manuels était
réduite : dans le XXè Lagarde et Michard (éd 1962), 1,5
page contre 8 à Giono, 39 à Proust. Dans l’édition de 1988, de
1,5 il passe à 8 pages. Aujourd’hui le lycée où j’ai enseigné
a choisi comme manuel de littérature celui des éditions Nathan qui
accorde 4 pages à Céline et 3 à Sartre.
Mes élèves aimaient
bien le Voyage, et l’un deux par la suite a fait une thèse
de 3è cycle sur Céline ; certains parents, je l’ai su plus tard,
ont été choqués de voir Céline débarquer dans le lycée ;
certains s’en sont plaint, mais le proviseur arrêtait tout.
Sur la liste du bac de
Français Céline avait sa place ; certains examinateurs faisaient
des réflexions à mes élèves du genre : Ah, encore cette liste !
Les listes politiquement correctes étant celles où figuraient Boris
Vian, Claire Etchérelli, Richard Wright.
Pas de désagréments,
sinon une réputation sulfureuse auprès de certains collègues. Il
faut dire à leur décharge que je n’ai jamais fait d’effort pour
m’intégrer à cette corporation : je n’appartenais pas à leur
syndicat, je n’achetais pas mes pantalons à la Camif, je ne
roulais pas en Renault, je ne tractais pas une caravane… Bref, t’as
pas le look, coco !
Propos recueillis par
Emeric CIAN-GRANGÉ
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Il faut acheter et lire ce livre, intelligent et moral,on en a tellement besoin!
RépondreSupprimerQue ce livre, "à la fois intelligent et modeste", comme me l'a dit Serge Perrault, qui s'y connaît, mérite d'être lu, soit, j'en suis sûr, mais "moral" ? le terme me semble peu approprié... comme la remarque "qu'on en ait besoin" me semble en dehors du propos de Serge Kanony qui n'a pas cette prétention.
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