Julia Kristeva |
Julia Kristeva, écrivain, psychanalyste, professeur émérite à l’Université Paris 7 - Diderot et membre titulaire de la Société Psychanalytique de Paris, a organisé du 10 février au 7 avril 2011 un séminaire doctoral consacré à Louis-Ferdinand Céline. Intitulé « Lire Céline aujourd'hui », il a invité différentes personnalités à évoquer leurs lectures de Céline. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site www.kristeva.fr :
« Lire Céline aujourd'hui »
Séminaire doctoral de Julia Kristeva
10 mars 2011
17 mars 2011
24 mars 2011
Céline ou l' « opéra du déluge »
31 mars 2011
7 avril 2011
A lire :
Et ça se prend au sérieux! Et ça pond des grandes phrases ! Des grandes "idéâââs".C'est ça "les intellectuels français"?
RépondreSupprimerUn ramassis de m'as-tu-vu balançant poncifs et lieux communs.Tous ,s'en l'avouer bien sûr, détestent Céline!
Amis céliniens ne perdez pas votre temps avec cette vidéo.Ou alors juste un peu de BHL histoire de rigoler!
Avec moi tous en coeur: "le Gloupin...le Gloupin...le Gloupin.." Pour un bon entartage général !
Personnellement, même si je ne suis pas du tout d'accord avec tout ce que dit BHL, retenant surtout les idées positives, je n'ai pas perdu mon temps à l'écouter, puisqu'il avoue sa dette sur le plan littéraire, place Céline au sommet de la littérature du XXe siècle, pose la question des rapports de Sartre et de Céline, rapproche Céline de Baudelaire, l'oppose aux apologistes de la guerre, évoque le rôle du corps et de la ponctuation dans l'écriture célinienne, passage le plus intéressant, salue humblement cette langue "inépuisable et inépuisée", remet Houelbecq à sa juste place, et ne tombe pas dans le faux témoignage d'un auditeur à propos de Desnos.
RépondreSupprimerL'intervention d'Henri Godard est à écouter. Attentivement. Pas de grandes phrases ni de lieux communs. Même s'il ne va pas jusqu'au bout en tous domaines.
RépondreSupprimerPar contre, si mon conseil vaut quelque chose, zappez Sollers : ou il avait une grippe carabinée, ou il est gâteux, ou il se fout du monde, ou il n'a rien à dire sur Céline. Au lycée il aurait eu un 2/20 à un exposé sur Céline.
Kristeva est bien décevante avec ses grandes phrases et ses poncifs démodés.
Je n'ai pas encore écouté les autres.
Bien sûr, il y a beaucoup d affirmations péremptoires de la part de BHL, qui, prises une à une, ne veulent rien dire... Bien sûr, il enfile les banalités... Pourquoi Baudelaire avait la grâce et pas Céline !!! La grâce de quoi ? Qu'il aille dire à Pérugia qu'il n'avait pas la grâce ! "Cocu d'infini", ça veut dire quelque chose ! Pourquoi BHL fait-il l'éloge de Céline ? parce que devant son génie, après l'avoir méprisé et diabolisé pendant trente ans, il se rend compte que le XXe siècle n'est pas le siècle de Sartre mais celui de Céline.
RépondreSupprimerJulia Kristeva refuse à Céline le valeur d'humaniste en ne lui accordant que nihilisme... n'a pas vu l'amour de la vie chez Céline, du vivant, de la vraie vie... et doit oublier le pessimisme d'un La Rochefoucaulld et d'un Maupassant au sujet de l'homme. Elle ne doit pas savoir que Voyage et Mort redonnent vie à certains lecteurs, que ces oeuvres servent de compagnons de route à des gens qui ont éprouvé la vie dans ce qu'elle a de pire... des abîmes que doit ignorer Kristeva dans son cabinet d'analyste. Imagine t-on Robinson se rendre dans son cabinet ?
Michel Crépu tourne autour des pamphlets sans entrer dedans, leur reconnaît quelques belles pages, mais a peur de s'y attaquer vraiment.
Seul Godard connaît son sujet, a un discours structuré. La violence chez Céline. Beau sujet. Il redonne à Robinson la place qui lui revient. Car si Bardamu à ses sympathisants, Robinson a les siens. On ne leur donne jamais la parole. C'est dommage. Pour Céline, c'était Robinson, le vrai héros du Voyage, celui qui avait le plus souffert de l'injustice et de la pauvreté. Job au pied de l'échelle. Celui qui n'a pas eu la chance de faire des études, d'aller en faculté. Il faut espérer qu'Henri Godard étendra ce thème aux pamphlets, rentrera dedans avec la lanterne de Diogène.