Le Dr Destouches et le groupe de médecins latino-américains (1925) |
Nous
sommes en 1925. L'année précédente, Louis Destouches a soutenu sa
thèse de médecine « La vie et l'œuvre de Philippe
Ignace Semmelweis » et a été recruté par le Dr
Ludwig Rachjman qui dirige alors la section Hygiène de la Société
des Nations. Céline signe
son contrat le 10 août 1924 pour être nommé au poste de «
responsable
des échanges de médecins spécialistes
».
C'est sous l'égide de cette organisation internationale que Céline, alors seulement connu sous le nom de Docteur Louis Destouches (Voyage au bout de la nuit se sortira qu'en 1932) se verra confier, après une mission au Pays-Bas et à Paris (novembre 1924-janvier 1925), la direction d'une délégation de médecins sud-américains qui l'amènera à traverser toute l'Amérique de Nord. De Cuba en Louisiane, De New York à Montréal, les quatre mois du voyage se feront sur un rythme soutenu.
Objectif du voyage : la création d'un réseau mondial d'échanges visant à l'amélioration du niveau de santé publique. Les intérêts du jeune médecin français se portent justement sur ces problématiques d'hygiène et de santé publique. Il précise sa pensée dans une correspondance au Dr Rajchman du 17 mars 1925 : « Je fais une étude qui m'intéresse sur un point tout à fait précis. L'amélioration des conditions sanitaires de l'ouvrier correspond-elle à un meilleur rendement industriel de celui-ci ? ». C'est d'ailleurs par les lettres et les différents rapports qu'adresse Céline au Dr Rajchman basé en Suisse que le détail des étapes et des pérégrinations du voyage nous seront connues. La presse locale relatera aussi l'arrivée et l'accueil offerts à la délégation de médecins étrangers.1
Le 14 février 1925, Céline s'embarque à bord du Minetonka pour l'Amérique. Il débarque à New York le 24 février après « toutes sortes de délais et de contre-marches, brouillard, mauvais temps, etc... » et envoie ses premières impressions à son directeur : « Tout ce que je vois ne ressemble à rien, c'est insensé comme la guerre »2. Le même jour, les premiers contacts avec la Fondation Rockefeller, qui finance une partie de ces activités, sont pris. Le 27, il est à Washington pour y rencontrer le Surgeon-General Cumming, chef du Service de la santé publique aux États-Unis, d'un premier abord « très amical »3.
Le programme que suivra désormais le groupe sera très chargé – Céline le fera remarquer à de très nombreuses reprises à sa hiérarchie de Genève.
C'est sous l'égide de cette organisation internationale que Céline, alors seulement connu sous le nom de Docteur Louis Destouches (Voyage au bout de la nuit se sortira qu'en 1932) se verra confier, après une mission au Pays-Bas et à Paris (novembre 1924-janvier 1925), la direction d'une délégation de médecins sud-américains qui l'amènera à traverser toute l'Amérique de Nord. De Cuba en Louisiane, De New York à Montréal, les quatre mois du voyage se feront sur un rythme soutenu.
Objectif du voyage : la création d'un réseau mondial d'échanges visant à l'amélioration du niveau de santé publique. Les intérêts du jeune médecin français se portent justement sur ces problématiques d'hygiène et de santé publique. Il précise sa pensée dans une correspondance au Dr Rajchman du 17 mars 1925 : « Je fais une étude qui m'intéresse sur un point tout à fait précis. L'amélioration des conditions sanitaires de l'ouvrier correspond-elle à un meilleur rendement industriel de celui-ci ? ». C'est d'ailleurs par les lettres et les différents rapports qu'adresse Céline au Dr Rajchman basé en Suisse que le détail des étapes et des pérégrinations du voyage nous seront connues. La presse locale relatera aussi l'arrivée et l'accueil offerts à la délégation de médecins étrangers.1
Le 14 février 1925, Céline s'embarque à bord du Minetonka pour l'Amérique. Il débarque à New York le 24 février après « toutes sortes de délais et de contre-marches, brouillard, mauvais temps, etc... » et envoie ses premières impressions à son directeur : « Tout ce que je vois ne ressemble à rien, c'est insensé comme la guerre »2. Le même jour, les premiers contacts avec la Fondation Rockefeller, qui finance une partie de ces activités, sont pris. Le 27, il est à Washington pour y rencontrer le Surgeon-General Cumming, chef du Service de la santé publique aux États-Unis, d'un premier abord « très amical »3.
Le programme que suivra désormais le groupe sera très chargé – Céline le fera remarquer à de très nombreuses reprises à sa hiérarchie de Genève.
Cuba (2-9 mars 1925)
Le passage à La Havane a
pour but essentiel de rassembler le groupe de médecins
latino-américains. Avant l'arrivée de tous les participants, Céline
est accueilli à la Direction de la Sanidad «
grand et magnifique palais
», un ministère qui « possède
par ailleurs des moyens financiers qui surpassent ce qu'on pourrait
imaginer quand on a vécu en Europe
»4.
La qualité des infrastructures médicales et le faste de la ville
frappe Céline dès son arrivée : « L'or
en effet ruisselle à Cuba. [...] J'ai visité un hôpital Mercedes
où sont réunis pour le bien de 200 malades à peine tout ce que la
science moderne peut offrir de plus coûteux y compris 500
milligrammes de radium. L'aspect de la ville et de ses environs a
quelque chose d'invraisemblable par le luxe et la beauté réelle de
l'ensemble »5
mais Céline remarquera tout de
même quelques jours plus tard que « les
prix de toutes choses sont terrifiants
» et notera « aucune
réception officielle, aucune auto, rien. L'accueil est charmant mais
réservé. »6
Tous
les médecins invités étant réunis, le départ de La Havane pour
les Étas-Unis est organisé pour
le 7 mars 1925. Dans un échange avec sa hierarchie daté du 6 mars,
Céline brosse un rapide portrait de ses collègues sud-américains.
Le plus amicale y cotoîe le plus méprisant : « intelligent,
mou, à secouer, a une culture réelle, surtout envie de dormir,
petite créature gentille, tout à fait intelligent
»7
Dr L. Rajchman |
Louisiane
(10-21 mars 1925)
Le 10 mars 1925, Céline arrive seul à La Nouvelle-Orléans « pour
arriver à l'heure » faisant
voyager les autres membres de la délégation sur une ligne maritime
plus lente, mais à l'avantage d'être « moins
coûteuse ». Ces questions
de budget traverseront l'ensemble des échanges de Céline avec son
directeur. Les premiers contacts sont pris le jour même de son
arrivée avec les officiels pour l'organisation de l'inspection des
infrasctructures de différentes municipalités lousiannaises. Voyage
« en autocar et en chemin de
fer » et visites des
hopitaux et des institutions publiques. Une douzaine de villes seront
visitées. La Nouvelle-Orléans
aura droit au jugement sévère
de Céline : « ville
infiniment sale et ce quartier français le plus malpropre d'entre
tous »8
Le
rythme des visites en Louisiane est jugé « frénétique
», ce qui sera peut-être à l'origine de l'accident survenu aux
médecins le
16 mars entre Lake Charles et Shreveport. Céline en fait le rapport
au Dr Rajchman : « Ce que je
craignais hier au soir est arrivé dans la nuit. Nous fûmes en une
seule journée de Lake Charles à Shreveport soit près de 500
kilomètres ! Après avoir risqué plusieurs fois l'accident, il a
fini par nous arriver hier au soir ou plutôt dans la nuit vers 11
heures à 6 km de Shreveport. La première de nos trois voitures où
nous étions : Dr Rowling conducteur, Alvarez, Gubetich et moi-même
au passage d'un pont trop étroit a renversé une Ford dans une
petite rivière et nous-mêmes sommes allés en pleine vitesse nous
retourner dans le fossé à 60 mètres de là. Gubetich, Alvarez et
moi sommes légèrement blessés. Gubetich au front, Alvarez à la
jambe et moi-même à la face et au front. A peine nous avait-on
ramassés dans une voiture de secours que cette même voiture était
tamponnée par une autre automobile et projettée sur un trottoir de
Shreveport. Enfin nous sommes arrivés et aujourd'hui nous
continuons. Tous ces gens n'ont aucun bon sens. Je ne comprends pas
que Washington ait donné son approbation à un programme aussi
ridicule et frénétique surtout.
»9
Mais
ce passage en Louisiane ne sera pas totalement négatif et permettra
aux médecins de se rendre compte « des
conditions rustiques dans lesquelles vivent la plupart des habitants
», le « souci de propreté
et de prophylaxie »10
des autorités sanitaires, « les
problèmes sanitaires très spéciaux créés par le caractère mixte
de la population », « la
bonne surveillance du lait de consommation
» ou encore le rejet par la population de la vaccination malgré les
campagnes de propagande que Céline explique par la présence « de
devins, de charlatans »11
en nombre important.
Mississipi
& Alabama (22 mars-3
avril)
Arrivée
à Jackson dans l'Etat du Mississipi le 22 mars 1925. Le groupe de
médecins est reçu à dejeuner par le
Gouverneur de l'Etat. Suivra une série de conférences, la visite
d'un asile d'aliénés, de
cliniques, d'hôpitaux et de laboratoires. Le
29 mars est réservé à l'inspection de l'hôpital et de
l'organisation sanitaires de la Steel Corporation qui a mis en place
une politique d'hygiène industrielle qui intéresse particulièrement
la délégation. Céline fera remarquer l'écart, dans ces états du
sud américian, entre les villes et leurs campagnes : «
l'architecture est facilement
hygiénique ici, l'eau est bonne. Mais leur souci majeur c'est
l'aménagement sanitaire des campagnes où tout cela est à faire.
»12
Washington (6-11 avril
1925)
Après
une rencontre à New York avec les responsables de la Fondation
Rockefeller, Céline se retrouve à Washington pour le point
culminant de cette tournée américaine : une
rencontre à la Maison-Blanche
le 10 avril 1925 avec le
Président des Etats-Unis,
Calvin Coolidge, fraîchement élu, « puritain
du Massachusets que les américains appelaient "Silent Cal"
et dont le faciès dénué d'expression était d'une tristesse
comparable à celle du masque de Buster Keaton
»13.
Dans une lettre confidentielle au Dr Rajchman, Céline fera remarquer
l'attitude des autorités à nier absolument le rôle de la S.D.N.
dans l'organisation de cette mission.
New York (18-28 avril
1925)
Le marathon continue pour
la délégation de médecins latino-américians qui parcourent, les
derniers jours du mois d'avril, New York et les villes de la région.
Des écoles, trois abattoirs, un égout collecteur, plusieurs
administrations, des cliniques, une station de quarantaine sont au
programme. Le 27, c'est Ellis Island et son service d'inspection des
immigrants qui est présenté aux visiteurs. Un passage qui restera
dans les souvenirs du futur écrivain puisqu'elle sera source
d'inspiration d'une scène de Voyage au bout de la nuit.
Céline avec la délégation SDN à Toronto (mai 1925) |
Détroit &
Pittsburgh (5-8 mai 1925)
L'intérêt
du jeune Dr Destouches se porte pendant cette période de sa vie sur
les politiques de santé publique et l'amélioration
générale du niveau de santé des populations ouvrières, mais sa
perspective s'alignera toujours sur celle de l'employeur, comme
le montre parfaitement le rapport qu'il envoie au Dr Rajchman en avril 1925 : « Nous avons eu le désir de savoir si
les frais occasionnés par la création et l'entretien d'un service
médical spécial pour les ouvriers et les employés d'une industrie
d'un genre ou d'un autre se trouvaient être récupérés par les
actionnaires de cette industrie sous la forme d'un meilleur rendement
du travail humain. » Céline
s'attache donc la collaboration des
médecins liés aux grands
industriels américains qui
lui confirment l'intérêt de regrouper les services médicaux car il
a été constaté que «
les frais du service médical diminuent à mesure que le nombre des
ouvriers augmente
», que « dans les
fabriques où un dentiste est en fonction l'économie réalisée par
le fait d'une diminution des jours d'absence pour ondotologie est
tout à fait démonstrative
», de l'intérêt de supprimer les coûts de l'aide aux premiers
secours pour plutôt « renforcer
les mesures qui ont pour but de spécialiser les ouvriers dans un
genre de travail adapté non seulement à leurs aptitudes mais
surtout à leur insuffisance physique ou psychique, leurs infirmités
», en n'oubliant pas de noter, dans le même rapport, qu'aux
«
usines Ford, les
aveugles mêmes sont employés
», et
de conclure en rapportant les propos de M. Close, directeur des
services sociaux et sanitaires de la United States Steel Corporation
(qui emploie plus de 260 000 employés à travers les États-Unis) :
« Il ne sort pas un
dollar de nos caisses pour un but philantropique, pour deux raisons –
tout d'abord parce que la philantropie ne nous regarde pas, et
ensuite parce que nous considérons la philantropie comme une
dégénérescence industrielle
». «
L'homme sain travaille
mieux que l'homme diminué physiquement
» résume Céline.
De
la visite de Detroit puis Pittsburgh du 5 au 8 mai 1928 sortiront les
principaux enseignements que retiendra Céline de son voyage
américain et qu'il regroupera dans deux rapports : « Note sur
l'organisation des usines Ford à Detroit » et « Notes sur le
service sanitaire de la compagnie Westinghouse de Pittsburgh »14.
Deux visites pour deux types bien différents de politique médicale.
Si dans les usines automobiles Ford, symbole de la production
standardisée de masse, travaillent même les déficients physiques
et mentaux, chez Westinghouse, l'amélioration de la santé des
ouvriers a un impact réel sur leur rendement (par
une baisse
de l'absentéisme, ou celle du turn-over)
: « Nous
sommes venus à Detroit avec l'intention de savoir si l'hygiène
appliquée à l'industrie augmentait le rendement de cette industrie,
la chose nous est apparue prouvée par l'expérience de la maison
Westinghouse à Pittsburg ; mais chez Westinghouse les produits
préfabriqués sont divers encore, la standardisation n'est pas
encore possible, l'ouvrier garde sa valeur d'ouvrier. [...] Chez Ford
la santé de l'ouvrier est sans importance, c'est la machine qui lui
fait la charité d'avoir encore besoin de lui, les facteurs sont
inversés. »
Dans un article publié en
1928 dans la presse médicale, « Les Assurances sociales et une
politique économique de la santé publique »15,
Céline retiendra cette expérience américaine qui viendra
alimenter ses réflexions et permettra la formulation de réformes,
audacieuses pour l'époque, en évoquant notamment la création de
véritables bataillons de « médecins d'assurances-maladie
“d'entreprises” », des médecins du
travail (ce que nous connaissons aujourd'hui) qui, en devenant de
véritables « praticiens du travail »« viendront aider
au travail » sur le lieu même d'activité car « en vue
d'une assurance sociale efficace, n'hésitons pas à concevoir que le
malade doit travailler ».
De ce passage chez le
fabricant automobile, Céline laissera croire, quelques années plus
tard à certains de ces interlocuteurs, y avoir travailler quatre
années. Une autre trace de la capacité de l'écrivain à inventer
sa propre vie...
Céline et la délégation avec Mussolini en Italie (août 1925) |
Canada (10 – 21 mai 1925)
Niagara est la dernière
étape américaine du groupe avant son arrivée le 10 mai en
territoire canadien. A Toronto, Ottawa, Montréal, Trois-Rivières,
Grand'Mère et Québec, conférences, banquets et visites rythmeront
les quelques jours de leur présence. La presse locale fera
largement échos au passage de la délégation internationale à la
Faculté de Médecine de Montréal, aux visites de la laiterie de
Joubert pour assister au processus de pasteurisaton, au musée, à
l'Hôpital Notre-Dame, ou encore au dispensaire anti-tuberculeux de
Trois-Rivières :
The
Gazette, 16 mai 1925
Le
Canada, 16 mai 1925
Canada,
18 mai 1925
Gazette,
18 mai 1925
Patrie,
18 mai 1925
Presse,
18 mai 1925
Le
22 mai 1925, c'est le départ pour l'Angleterre du Dr Destouches sur
Le Mont Royal qui
accostera à Liverpool le matin du 30 mai. Les travaux du groupe de
médecins sud-américains sous sa houlette se poursuivront eu Europe
avec des programmes de rencontres et de visites en Grande-Bretagne,
Hollande, Belgique, France et Italie.
En
1938, Céline reviendra visiter les terres américaines, au Canada,
mais pour un tout autre voyage...
M.G.
Notes
1 - Cf. Théodore D. DIMITROV, Louis-Ferdinand Céline (Dr Destouches) à la Société des Nations (1924-1927), Foyer Européen de la Culture, Genève, 2001.
2 - Lettre
du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 24 février 1925. Lettre à
en-tête de l'Hotel McAlpin de New York.
3 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 27 février 1925.
4 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 2 mars 1925.
5 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 2 mars 1925.
6 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 5 mars 1925.
7 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 6 mars 1925.
8 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 10 mars 1925. Lettre à en-tête de l'Hôtel « The Lafayette, Hôtel de luxe ».
9 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 16 mars 1925. Lettre à en-tête de l'Hôtel Jefferson, Shreveport, Louisiane.
10 - Rapport du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 18 mars 1925
11 - Rapport du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman.
12 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 29 mars 1925.
13 - François GIBAULT, Céline, Tome I, p.255, Mercure de France, 1985.
14 - Repris dans Cahiers Céline 3, « Semmelweiss et autres écrits médicaux ».
15 - Repris dans Cahiers Céline 3, « Semmelweiss et autres écrits médicaux ».
3 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 27 février 1925.
4 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 2 mars 1925.
5 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 2 mars 1925.
6 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 5 mars 1925.
7 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 6 mars 1925.
8 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 10 mars 1925. Lettre à en-tête de l'Hôtel « The Lafayette, Hôtel de luxe ».
9 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 16 mars 1925. Lettre à en-tête de l'Hôtel Jefferson, Shreveport, Louisiane.
10 - Rapport du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 18 mars 1925
11 - Rapport du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman.
12 - Lettre Du Dr L. Destouches au Dr L. Rajchman le 29 mars 1925.
13 - François GIBAULT, Céline, Tome I, p.255, Mercure de France, 1985.
14 - Repris dans Cahiers Céline 3, « Semmelweiss et autres écrits médicaux ».
15 - Repris dans Cahiers Céline 3, « Semmelweiss et autres écrits médicaux ».
Excellent document exhumé.
RépondreSupprimerNe trouvez-vous pas que Louis Destouches a une grosse tête ? Mais réellement excédentaire ? Il l'écrit d'ailleurs dans Mort à crédit. Le curieux est que, en 1960, pour Paris-Match, cette tête a dégonflé. Comme c'est étrange.
Gen Paul ne le surnommait-il pas "Grosse bouille" ? Céline ne lui disait-il pas : "j'ai une tête à porter une couronne". Sur les photos de 54, il a encore une grosse tête. A Meudon, il a maigri, perdu ses joues. L'âge, la nourriture... Jeune homme, il avait les oreilles franchement décollées. Et sur son passeport de Londres, il est noté comme signes particuliers : deux naevis sur la joue... qui n'apparaissent pas sur la fameuse photo soi-disant prise à Londres, qui a fait couler beaucoup d'encre, mais qui fut peut-être prise après un match de tennis en France, de face et de profil, et collée sur un document dont le tampon indique un nom de banlieue... Broutilles...
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