Doctorante à l'Université de Florence en Italie, traductrice (la correspondance de Céline à la presse collaborationniste est sortie en 2011 aux éditions Settimo Sigillo), Valeria Ferretti revient avec nous sur la réception de Céline en Italie, ses travaux en cours, ses projets à venir...
Pour commencer, j'aimerais vous poser la question rituelle : comment en être venu à Céline ? Fait-il partie de vos premières lectures marquantes ?
Mon approche de Céline s'est faite tardivement. Ma rencontre avec son écriture est due au hasard. Un copain de l'université m'a sollicité à lire Voyage au bout de la nuit. Il voulait savoir comment je traduirais certaines expressions en italien.
Pour commencer, j'aimerais vous poser la question rituelle : comment en être venu à Céline ? Fait-il partie de vos premières lectures marquantes ?
Mon approche de Céline s'est faite tardivement. Ma rencontre avec son écriture est due au hasard. Un copain de l'université m'a sollicité à lire Voyage au bout de la nuit. Il voulait savoir comment je traduirais certaines expressions en italien.
Vous
êtes aujourd'hui Doctorante à l'Université de Florence en Italie.
Pouvez-vous nous présenter les thèmes qui seront abordés dans
votre travail de thèse ?
Ma
thèse porte sur la retraduction d'une écriture orale mythique, la
langue de Céline, en italien. Le projet de notre recherche a un
caractère principalement linguistique – et de façon secondaire,
littéraire – la traduction étant un champ d'études voué à la
langue. Nous traiterons d'abord le developpement des études
traductologiques en France et en Italie dans les trente dernières
années en réflechissant notamment sur l'enjeu et le phénomène de la
retraduction littéraire des « classiques ». Ensuite, après avoir
reparcouru le contexte historique et culturel dans lequel s'installe
la première période romanesque de l'épopée célinienne, nous
concentrerons notre attention sur la conception de l'oeuvre
littéraire et de la traduction selon Céline à partir de sa
correspondance avec les traducteurs, de son « miroir »
professionnel féminin, Marie Canavaggia et de ses romans (notamment
Bagatelles pour un massacre). Nous parviendrons à sonder les
mythèmes du style célinien à travers la pratique et l'oreille des
traducteurs italiens qui ont tenté de recréer ce style tout en
essayant de ne pas trahir l'intention de l'auteur et dont les
résultats sont assez divers. Dans ce dernier volet, nous comparerons
notamment le style, la musicalité de la traduction de Mort à
crédit faite par la poète Giorgio Caproni avec la version
offerte par un intellectuel italien, Giuseppe Guglielmi, mise en
sourdine pour des raisons de « priorité » et de droits de
traducteur (en fait, la version officielle qui circule encore en
Italie est celle de Caproni). Pour la petite histoire, Giuseppe
Guglielmi a également traduit Casse-pipe, Féerie pour une
autre fois, D’un château l’autre, Nord,
Rigodon, Progrès. En annexe, je proposerai la
retraduction de certains extraits des romans de Céline en mettant
l'accent sur l'importance de la gestualité inscrite dans son
écriture. En outre, je suis en train de contacter plusieurs proches
de Giuseppe Guglielmi afin d'obtenir sinon le manuscrit intégral de
cette traduction inédite, au moins quelques feuillets. Mais de ce
côté, mes recherches n'avancent pas.
Dans
un article paru en 1988 dans La Revue des Lettres Modernes,
Paolo Carile nous explique que l'oeuvre de Céline a reçu un «
intérêt constant » en Italie depuis la parution de ses
premiers textes, que ce soit par les journalistes, les éditeurs ou
les lecteurs. Cet intérêt se retrouve t-il encore aujourd'hui ?
Pour
dresser un petit bilan, Céline a eu des phases de succès alternées.
Il avait fait son début dans le panorama italien à la sortie de la
première traduction du Voyage (de façon plutôt négatif) en
1933 et puis on en avait plus parlé jusqu'à sa mort. On reviendra à
parler de lui à l'époque de la publication de la traduction de Mort
à crédit en 1964 (fait par un celèbre poète et prefacé par
l'un des critiques littéraires les plus en vue). A partir de là, un
mouvement de redecouverte progressif et grosso modo constant a
démarré. Si nous prenons les traductions des oeuvres mineures et de
la correspondance publiée dans les Cahiers Céline, nous
verrons qu'elles arrivent en Italie par un flot constant, entre 1994
et 2010. Par ailleurs, 1994 est l'année de la parution de la
Trilogie du nord dans la Pléiade italienne Einaudi-Gallimard.
Je tiens à rappeler également les deux colloques marquants
consacrés à la réception et à la transposition de Céline : «
Tradurre Céline » organisé en 1997 par la Faculté des Langues de
l'Université de Cassino (en collaboration avec l'ambassade de
France) et « Traduction et Transposition » de 2008 (Dix-septième
colloque international organisé à Milan par la Société d'Études
Céliniennes). Pourtant je constate au fil de ces dernières années,
le manque d'études critiques novateurs.
Trouve
t-on en Italie autant de travaux qui s'attachent à la biographie que
d'études sur la stylistique ?
Après
des célébrations sommaires de la mort de l'écrivain dans la presse
italienne, les critiques et journalistes se sont mis à rédiger
des pezzi di colore, des articles où la
littérature n'était qu'un prétexte. Dans le sillage des
travaux de Marc Hanrez, Pol Vandromme, Nicole Debrie-Panel et de
Dominique de Roux (selon Paolo Carile, ils sont les
premiers chercheurs qui ont tenté de donner un bilan global et qui
ont tiré un jugement serein de Céline et de son oeuvre), l'Italie a
ouvert sa vraie saison critique sur l'écrivain au niveau
scientifique à la fin des années 60, en s'éloignant toujours plus
de l'aspect moraliste, politique et du biografismo1. Anita Licarie
et Gianni Celati sont les pionniers des études
stylistiques. Leurs réflexions parues dans Il Verri en 1968
demeurent incontestablement actuelles et perspicaces. Dans «
L'effetto Céline », la chercheuse déplace l'attention vers les
œuvres moins connues à l'époque (Guignol's band, Le
pont de Londres) en se concentrant sur les occurrences du
célèbre rendu émotif. Licari souligne que le
choix d'un registre « bas » ou populaire canalise davantage cet
ajout expressif du geste, du ton de la voix, de la mimique du
locuteur. Elle souligne également que la faible valeur sémiotique
de certains éléments verbaux contribue à produire la célèbre «
petite musique ». Du même avis est Gianni Celati,
écrivain et traducteur (entre autres) de Céline. La réthorique
typographique célinienne est analysée par Celati en détails : «
l'emploi répété de la virgule aussi bien pour développer une
courbe mélodique sinusoïdale que pour scander les temps brefs,
l'emploi des trois points en guise de virgule pour sous-entendre
l'incertitude, l'emploi du point d'exclamation pour varier la courbe
mélodique, l'emploi serré du point d'exclamation pour accentuer les
gestes, l'emploi des trois points pour marquer une pause, l'emploi du
point d'exclamation avec les trois points de suspension
pour emphatiser, le même emploi appliqué à une
suite d'énoncés pour en accentuer les gestes, l'emploi du
point d'exclamation en guise de question rhétorique, l'emploi du
point d'interrogation répété pour exprimer le dilemme »2.
Plus récemment, les études de Loredana Trovato sur Guignol's
band (une lecture visant les techniques et les structures
narratives, ainsi qu'une analyse linguistique-sémiotique du roman)
et de Pietro Benzoni sur Mort à crédit (une comparaison
stylistique entre la langue célinienne et les solutions apportées
par le poète et traducteur Giorgio Caproni) sont à mon avis
remarquables. Les biographies ont paru sans une régularité
apparente. Certainement plus nombreuses que les études stylistiques,
les biographies italiennes de Céline sont pour la plupart des
introductions, des précis. À l'opposé, nous trouvons la biographie
étalée sur plus de 1000 pages, très passionnée, presque une
biographie « à sensation » (si bien que l'auteure a mis une
dizaine d'années pour la rédiger) de Marina Alberghini dont le
titre est Louis-Ferdinand Céline, gatto randagio, parue en
2009. En 2010, Stefano Lanuzza a écrit une biographie avec un style
autobiographique (l'auteur fait parler Céline en personne). Un petit
manuel qui n'apporte vraiment rien de nouveau. De plus, le titre
dévoile une interprétation, à mon avis, faussée de Céline :
Maledetto Céline, un manuale del caos : pour lire Céline, on
ne doit pas le haïr... on doit le lire, tout simplement.
Bagatelle per un massacro (1938) |
Pour
ce qui concerne la réception critique des écrits antisémites, il
est sûr qu'en Italie, on continue à prêter une attention vive et,
comme en France, Céline demeure une question épineuse et d'une
certaine façon irrésolue. En 1938, une première traduction de
Bagatelles
avait été faite par Alex Alexis (traducteur du Voyage
en 1933) mais sans doubler l'écho de la première. Très
probablement, le texte était trop proche de l'actualité politique
française et l'écrivain encore mal connu pour que les lecteurs
italiens de l'époque s'y intéressent vraiment. Mais il est étonnant
de remarquer, comme je l'ai montré dans ma communication lors du
colloque canadien, la multitude des éditions (légales ou illégales)
italiennes des pamphlets couvrant la période 1981-1995. Ces éditions
ont souvent des préfaces qui s'avèrent de vrais témoignages
d'admiration frôlant la dévotion pour Céline. En général, les
maisons d'édition italiennes ainsi que leurs comités de lecture ont
fait preuve d'une grande attention à la production littéraire
étrangère ainsi que d'autonomie par rapport aux conditionnements
idéologiques. Il suffit de lire le communiqué de presse accordée
par l'éditeur Guanda de Milan suite au procès mené contre lui par
Lucette Almansor et son avocat à l'occasion de l'édition intégrale
de Bagatelles
pour un massacre
en 1981 (je traduis): « En
ce moment, ce qui est nécessaire et urgent de souligner, c’est le
côté gravement censeur et anticulturel d’une demande qui attente
à l’un des droits fondamentaux de l’individu dans une société
libre et évolue : le droit de lire ce qu’on veut et de se
faire une opinion de façon directe (…). Nous sommes également
persuadés que personne n’a en aucun cas et en aucun lieu le droit
moral d’empêcher aux lecteurs l’accès à la connaissance d’une
partie essentielle (quoi qu’on veuille la juger) de l’œuvre d’un
des plus grands écrivains et des témoins les plus dramatiques de
notre temps
(...).
Quoi
qu’on veuille juger le contenu idéologique des pamphlets, il est
impossible de comprendre le passage de Céline des premiers
chef-d’œuvres narratifs à ceux de la maturité si on continue à
faire abstraction de la nouveauté stylistique extraordinaire
introduite par les invectives brulantes apocalyptiques excités
auxquelles l’écrivain se livra dans ces pages “infâmes” ou
bien (comme il nous semble plus correct de le dire) extrêmement
risquées, provocatoires et déchirantes
».
Il ne faut pas oublier non plus qu'à une époque où les jeunes
romanciers italiens cherchaient de nouvelles voies narratives à
travers l'expérimentation, l'exemple précurseur de Céline ne
pouvait pas être négligé. Les milieux littéraires d'avant-garde
se confrontèrent avec la modernité de son écriture, les critiques
militants essayèrent de l'interpréter. Il devint une référence.
Pensez-vous
que le fait d'avoir une histoire du fascisme et de l'antisémitisme
peut-être moins difficile qu'en France, que l'on ne retrouve pas en
Italie le même sentiment de culpabilité parfois présent ailleurs
en Europe, a permis d'accueillir plus facilement l'oeuvre et l'homme
?
Après
1929, il y a eu une crise morale et politique européenne qui a
atteint surtout la petite bourgeoisie et certains milieux
intellectuels. Une méfiance envers la démocratie et le capitalisme
commence. Dans ce cadre, de nouvelles expériences se placent en tant
qu'alternatives à la démocratie et en tant que tentative d'arrêt
au malfonctionnement du capitalisme, voire ses dégénérations. Il y
a donc un état d'âme critique envers ces problématiques communes à
tous les pays européens. En ce qui concerne l'Italie, plus que par
le mouvement fasciste ou antisémite, Céline a été sans doute
apprécié par les mouvements d'extrême droite italienne qui n'ont
pas eu comme modèle le fascisme, perçu comme un échec non
seulement sur le plan militaire mais aussi politique à cause de
l'incapacité de créer un vrai état fasciste. Toutefois, je crois
que le non-conformisme intellectuel et littéraire, ainsi qu'un
tempérament quelque part « latino » (malgré le fait que Céline
détestait tout ce qui se trouvait au Sud de la Bretagne) sont les
vrais ingrédients qui ont rendu Céline sympathique aux yeux des
lecteurs italiens et que ceux-ci ont permis de faire ensuite une
analyse de l'homme et de l'écrivain plus « décontractée » et
liberée des tabous qu'en France. En 1966, au sujet des écrivains
collaborationnistes français, Paolo Carile affirmait que «
lorsqu'on parviendrait à lire les pamphlets céliniens comme les
Tragiques de D'Aubigné, on constaterait l'importance littéraire de
ces pages, qui de leur propre nature brisent et franchissent toute
catégorie politique et morale.» Et il continuait : « Si
on considère également la pensée célinienne dans sa totalité et
avec détachement, son sentiment irrationnel et tragique de la
déchéance sociale, son obsession pessimiste de la mort, son
apologie de la lâcheté, son sentiment d’angoisse et de nausée,
son horreur physique et métaphysique de la guerre, tout cela ferait
de Céline l’exemple humain le moins fasciste que l’on puisse
concevoir. Comment fonder une idéologie fasciste sur l’idée que
l’homme n'est qu'une pourriture flottante ? »
Je
crois savoir que vous avez l'ambition de proposer une nouvelle
traduction de Mort à crédit. Quelles sont les motivations
qui ont pu vous pousser à vous lancer dans un travail aussi exigeant
?
La
motivation principale est de me mettre en jeu, de risquer mes
compétences, ma sensibilité langagière et le bagage culturel qu'au
fur et à mesure je crée et qui me forge, tout en prêtant
attention à mes limites. Finalement, je pense avoir mis la barre
très haut pour ce travail. Vous savez, souvent le traducteur partage
la même condition que Sisyphe : astucieux, sans scrupule parfois,
mais finalement condamné au châtiment d'un travail inutile et vain.
J'ai donc décidé de ne pas traduire Mort à crédit
intégralement. Je m'aperçois que cela est un vrai défi à mes
capacités de jeune traductrice ! Surtout que je vis constamment avec
l'obsession de la perte d'intensité dans la restitution en italien
des phrases, des mots... Mais je pense aussi que ce sentiment est
légitime et incontournable pour tout traducteur de Céline et que,
comme il le disait lui-même, il faut mettre notre peau sur la table
si nous voulons rester vivant.
De
quelles natures sont les difficultés que vous rencontrez à la
traduction d'un tel texte ?
Une
difficulté évidente est liée à l'effort lexical demandé par le
vocabulaire subverti de Céline. Cependant, à y regarder de près,
la difficulté majeure vient à mon avis du fait que les traducteurs
italiens ne disposent pas d'un équivalent du français populaire.
Comme l'a bien souligné Pietro Benzoni dans son étude comparatiste,
le polycentrisme italien, avec sa grande variété de langues
régionales et de dialectes n'a pas été soumis à un modèle
linguistique centralisateur aussi puissant que celui de Paris. De
plus, langage poétique et effets d'oralité se fondent chez Céline.
La concision célinienne véhicule une puissance évocatrice
extraordinaire. J'ai remarqué aussi que l'imaginaire célinien a
souvent tendance à matérialiser ce qui est incorporel ou abstrait.
La seule règle valable pour ne pas trahir Céline est qu'un
traducteur doit être fidèle à son système linguistique et, plus
précisément à ses expérimentations langagières ; il doit rester
fidèle à l'idée musical de l'original en recréant un rythme
propre à la langue d'arrivée. Il faut jouer avec la phonologie, les
allitérations de l'original, le système mono ou bisyllabique du
français face aux polysyllabes, par exemple, de l'italien. Ce qui
caractérise la syntaxe de l'écriture célinienne est l'émotion et
la syncope et le principal problème traductif vient de là.
Vous
êtes aussi l'auteur d'une traduction de Céline
ci
scrive - Le lettere di Louis-Ferdinand Célinealla stampa collaborazionista francese, 1940-1944 (Edition
Settimo Sigillo, 2011).
Vous avez donc pu comparer des écritures rédigées à deux époques
et aux contenus bien différents. Diriez-vous qu'il y a deux styles
chez Céline ?
Je
ne parlerai pas de deux styles chez Céline, mais plutôt d'un style
unique qui s'adapte à plusieurs écritures, en fonction de son
destinataire (interlocuteur ou lecteur) et des différentes époques
de sa vie. On peut remarquer que le style célinien, tel qu'il est
communément perçu, évolue énormément à partir de ses premiers
romans, mais toutes ses voix intérieures (le confident, le prophète,
l'aphoriste, le polémiste, le bouffon, etc.) sont là bien avant le
Céline écrivain et ressortent et se modulent selon les
circonstances de sa vie. Par contre, le côté haineux, rapide,
pressant du style débordant dans un déferlement d'invention
langagière commencera avec Mort à crédit et atteindra son
paroxysme sous l'Occupation. Les lettres aux rédacteurs en chef de la
presse collaborationnistes que j'ai traduit ainsi que les écrits
polémiques le montrent bien : un moi omniprésent qui monologue avec
(et qui peste contre) le lecteur. En parlant de la sortie des Lettres
en Pléiade, un journaliste de Libération a écrit : « Tout
est tapissé de rire, de haine, d’élans tendres, de paranoïa.
Tout est tristesse, violence, solitude, émotion. Et tout est fait
pour la page, lieu amoral de liberté et du salut, blanc où la chute
devient battement ». Comme dirait Céline, c'était exactement
observé.
Avez-vous
de nouveaux projets en cours de réalisation sur Céline ?
Dans
l'esprit de divulgation de documents inédits pour les céliniens
italiens, Andrea Lombardi et moi avons pensé à faire paraître la
traduction de l'essai de Dominique De Roux, La mort de L.-F.Céline. Nous nous sommes aperçus qu'il fallait combler une
lacune dans la bibliographie sur Céline en Italie ; il était
nécessaire de donner la parole à un homme qui a beaucoup contribué
à faire connaître l'écrivain. Ce petit essai n'est petit que dans
la forme... le contenu au contraire s'est révélé dense en renvois
intertextuels (culturelles, historiques, etc.) de grande envergure...
la langue employée a été également pour moi une source de
nouvelles expressions à apprendre au fur et à mesure que j'avançais
dans la lecture... j'avais l'impression de lire/écouter la
réincarnation de Céline quelque part ! Ma traduction paraîtra au
printemps prochain chez les éditions Lantana de Rome.
Propos recueillis par Matthias GADRET
Le Petit Célinien, 20 janvier 2014.
> Télécharger cet entretien (pdf, 9 pages)
Notes
1 - Dans la critique littéraire, prédominance des données biographiques sur les données critiques.
2 - NdT
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