Les lendemains de la Libération ont été pour de nombreux français des années grises, des années de pénurie et du quotidien difficile. C'est ce qui est arrivé à Chantal Le Bobinnec qui a décidé de nous conter ces « années cabossés » de 1945 à 1957.
Famille désunie et éparpillée à travers la France, la jeune fille de 21 ans se retrouve seule à Paris. Commence une sorte d'errance entre petits boulots comme il n'en existe plus et aventures sans lendemain.
Pour s'éloigner des tickets de rationnement et de la grisaille du quotidien, Chantal Le Bobinnec se tourne vers la musique, ce qui l'amènera très vite à fréquenter Montmartre, qu'elle découvre, les cours de guitare du célèbre Alexandre Lagoya, et l'atelier du peintre Gen Paul. « L'Araignée », c'est le surnom que lui colle Gégène, découvre Céline grâce à lui par la lecture de Voyage au bout de la nuit, apprend très vite les distances qu'ont pris les deux hommes et nous raconte le « coup de Trafalgar » que fût pour Gen Paul la sortie de Féerie pour une autre fois. Elle se plaît dans ce « cirque permanent » qu'est l'atelier et s'amuse à voir défiler tout cet aréopage hétéroclite.
Sans larmoiements mais avec humour (vous apprécierez Marcel Aymé en déboucheur de gogues) et émotion, Chantal Le Bobinnec nous dresse ainsi le portrait de toute une faune enthousiasmante de parisiens, et réussirait presque à nous rendre nostalgique d'un certain Paris... (MG)
Famille désunie et éparpillée à travers la France, la jeune fille de 21 ans se retrouve seule à Paris. Commence une sorte d'errance entre petits boulots comme il n'en existe plus et aventures sans lendemain.
Pour s'éloigner des tickets de rationnement et de la grisaille du quotidien, Chantal Le Bobinnec se tourne vers la musique, ce qui l'amènera très vite à fréquenter Montmartre, qu'elle découvre, les cours de guitare du célèbre Alexandre Lagoya, et l'atelier du peintre Gen Paul. « L'Araignée », c'est le surnom que lui colle Gégène, découvre Céline grâce à lui par la lecture de Voyage au bout de la nuit, apprend très vite les distances qu'ont pris les deux hommes et nous raconte le « coup de Trafalgar » que fût pour Gen Paul la sortie de Féerie pour une autre fois. Elle se plaît dans ce « cirque permanent » qu'est l'atelier et s'amuse à voir défiler tout cet aréopage hétéroclite.
Sans larmoiements mais avec humour (vous apprécierez Marcel Aymé en déboucheur de gogues) et émotion, Chantal Le Bobinnec nous dresse ainsi le portrait de toute une faune enthousiasmante de parisiens, et réussirait presque à nous rendre nostalgique d'un certain Paris... (MG)
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