Nos lecteurs les plus fidèles connaissent déjà son nom. Il nous a offert plusieurs articles sur Céline (voir les références ci-dessous). Jean-François Roseau publie aux éditions Pierre-Guillaume de Roux son premier roman, Au plus fort de la bataille, qui vous replongera dans l'univers du premier épisode de Voyage au bout de la nuit, la Première Guerre mondiale.
Jean-François Roseau, Au plus fort de la bataille, P.-G. de Roux, 2014.
Disponible sur Amazon.fr.
Présentation de l'éditeur
« Tout était bon à mettre au compte de Poincaré. Le manque d’obus et l’épuisement d’acide sulfurique pour la fabrication des poudres.
– Vous l’avez vu habillé pour le front ?
– Un peu qu’on l’a vu, le Raymond ! Sa casquette de chauffeur. Son costume de cycliste prêt pour le Tour de France...
– Les poilus ont dû se marrer. On leur annonce un président, et ils voient arriver un chauffeur de taxi aussi éloquent qu’une huître !
– Il paraît qu’il reste muet devant les soldats. La larme à l’œil en les saluant droit dans ses bottes. »
Quand l’hypermédiatisation des conflits, source de notre indifférence à l’horreur, s’estompe tout à coup sous une trouvaille exceptionnelle – des lettres de poilus découvertes au gré d’une promenade dans les rues de Montmartre -, l’Histoire redevient vivante. Et le souffle des épistoliers, liés par l’amour, le remords et l’exil, peut, à nouveau, nous communiquer un peu de cette indicible expérience de 14-18….
À travers cette tragédie aux ardeurs mêlées, Jean-François Roseau nous fait redécouvrir la Grande Guerre du haut de ses vingt-trois ans, et signe un tout premier roman décapant.
A lire :
> Du chevalier au cuirassier Destouches : l'art du pamphlet comme un art de la guerre
> Les tribulations strasbourgeoises du plaidoyer célinien
> Céline, le « collabo » dans la presse d’après-guerre
> Céline et le Cercle européen
> Céline aux archives
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