Se trouvera-t-il un lecteur curieux qui fera un tour aux archives municipales de Toulouse ou aux archives de la Haute-Garonne pour aller consulter la liste nominative de la population de Toulouse de 1946, ou bien les listes électorales de ces années, pour nous apprendre au moins l'état-civil de Mme Bailles ?
Céline mentionne une lettre à une amie adressée par une "émigrée" de Saint-Malo à Rio... Il n'est pas interdit d'émettre l'hypothèse suivante : il pourrait s'agir de Jacqueline Saintive de La Châtre (1909-1986), avocate de Saint-Servan qui quitta la région à la Libération pour échapper à l'épuration (elle était l'amie des nationalistes bretons, fréquentait le Breiz Izel, et fut recherchée comme membre des Amis de la Légion). En novembre 1944, elle se serait rendue à Limoges chez son père, puis... ? . On trouve des Saintive à Rio dès la fin du 19e siècle... Là encore, avis aux amateurs d'archives ! Archives d’Ille-et-Vilaine, 516 W 1218, dossier De La Châtre ; 1439 W 21, fichier des collaborateurs – F. Gibault, Céline, tome 2 page 311 - La Bretagne de Céline, p.330.
Mme Bailles était la femme d'un médecin toulousain. Elle était admiratrice de Celine. J'ai acheté une lettre à son fils il y a 5 ans. Il en possédaient une quinzaine de mémoire. Sur la mienne Celine se plaint de sa fille qui ne fait pas de sa vie ce qu'il aurait aimé qu'elle fit. Mme Bailles lui avait envoyé un colis au Danemark et Celine lui dit de ne pas recommencer. Didier Borowski
Se trouvera-t-il un lecteur curieux qui fera un tour aux archives municipales de Toulouse ou aux archives de la Haute-Garonne pour aller consulter la liste nominative de la population de Toulouse de 1946, ou bien les listes électorales de ces années, pour nous apprendre au moins l'état-civil de Mme Bailles ?
RépondreSupprimerCéline mentionne une lettre à une amie adressée par une "émigrée" de Saint-Malo à Rio... Il n'est pas interdit d'émettre l'hypothèse suivante : il pourrait s'agir de Jacqueline Saintive de La Châtre (1909-1986), avocate de Saint-Servan qui quitta la région à la Libération pour échapper à l'épuration (elle était l'amie des nationalistes bretons, fréquentait le Breiz Izel, et fut recherchée comme membre des Amis de la Légion). En novembre 1944, elle se serait rendue à Limoges chez son père, puis... ? . On trouve des Saintive à Rio dès la fin du 19e siècle... Là encore, avis aux amateurs d'archives ! Archives d’Ille-et-Vilaine, 516 W 1218, dossier De La Châtre ; 1439 W 21, fichier des collaborateurs – F. Gibault, Céline, tome 2 page 311 - La Bretagne de Céline, p.330.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour le partage de ces textes toujours flamboyants.
RépondreSupprimerMme Bailles était la femme d'un médecin toulousain. Elle était admiratrice de Celine.
RépondreSupprimerJ'ai acheté une lettre à son fils il y a 5 ans. Il en possédaient une quinzaine de mémoire.
Sur la mienne Celine se plaint de sa fille qui ne fait pas de sa vie ce qu'il aurait aimé qu'elle fit.
Mme Bailles lui avait envoyé un colis au Danemark et Celine lui dit de ne pas recommencer.
Didier Borowski